TUI réduit légèrement ses pertes au premier trimestre
Nouveau numéro un mondial du tourisme après sa récente fusion entre ses branches allemande et britannique, TUI a réduit mardi ses pertes de 5% du 1er octobre au 31 décembre 2014.
Au premier trimestre de son exercice décalé 2014/2015, TUI, qui coiffe notamment les marques françaises Marmara et Nouvelles Frontières, a subi une perte nette de 104,6 millions d'euros, la réduisant ainsi de 5% sur un an. Du fait de sa récente fusion, le groupe fournit des chiffres pro forma. Sa performance est, néanmoins, légèrement inférieure aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers FactSet, qui tablaient sur une perte nette de 28 millions d'euros.
"Notre nouvelle année fiscale démarre fort", avec une amélioration considérable de la performance opérationnelle, se sont réjouis les deux patrons du nouveau groupe, Fritz Joussen et Peter Long, cités dans un communiqué.
L’hôtellerie et les croisières tirent la croissance
Cette performance est soutenue par un bon trimestre dans l'hôtellerie et les croisières tandis que la division voyages du groupe est à la traîne. Sur le trimestre, la rentabilité du groupe s'améliore également, avec un déficit brut d'exploitation ajusté (Ebita) à 107,9 M€, contre 141,1 M€ l'an dernier à la même période.
Le chiffre d'affaires augmente, quant à lui, de 5,4% sur un an, à 3,5 milliards d'euros. "Nous voulons élever le groupe du rang de bon à celui d'excellent", ont ajouté Fritz Joussen et Peter Long.
Cinq priorités
Pour ce faire, le nouveau groupe a défini cinq priorités : gagner des parts de marché sur le secteur des vacances organisées grand public, amplifier la croissance des croisières, rendre son secteur aviation plus compétitif, se concentrer sur des projets informatiques stratégiques comme de nouvelles plateformes de réservations, et maximiser la croissance de ses tours opérateurs spécialisés.
Au vu de sa performance trimestrielle, TUI a confirmé ses objectifs pour l'exercice 2014/2015. Il table toujours sur une progression de 10% à 15% de son résultat opérationnel ajusté (Ebita) qui devrait s'approcher ainsi du milliard d'euros.
En décembre, il avait également expliqué espérer une augmentation de 2% à 4% de son chiffre d'affaires.
