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Tourcom garde le cap

En convention le week-end dernier à Bruxelles, le réseau volontaire a réaffirmé ses fondamentaux à ses adhérents et à ses fournisseurs : référencement et catégorie d’adhérents uniques, liberté du choix de l’enseigne… Son président Richard Vainopoulos es

 

C’est à Bruxelles que Richard Vainopoulos, président de Tourcom, a réuni ce week-end ses troupes (une centaine de licences) à l’occasion du XVIe congrès du réseau. L’occasion d’affirmer sa politique, fondée sur la compétitivité de ses adhérents « plutôt que sur la course au nombre, comme certains distributeurs concurrents ». De fait, avec 530 points de vente, périmètre stable depuis un an (avec une quarantaine de radiations et autant d’entrées), plus les enseignes Havas Voyages (20) et Marmara (5), Tourcom table sur un volume d’affaires (VA) de près de 1,45 milliard d’euros en 2007, en progression de 9% comparé à 2006.

Dans le détail, l’activité billetterie a augmenté de 9% grâce à une activité voyage d’affaires très soutenue. Le tourisme a progressé de 10% dans le même temps. Dopé par la vente d’opérateurs low cost, il représente cette année 35% du volume d’affaires du distributeur, en léger retrait par rapport à 2006.

Objet de la convention 2006, Tourcom Group a généré 4 M€ de VA, cinq fois plus sur un an. La structure dispose désormais de réceptifs référencés sur une quarantaine de destinations. Son développement sera poursuivi, l’objectif étant que, d’ici fin 2009, une vingtaine de destinations supplémentaires soient proposées aux vendeurs et que 70% des adhérents utilisent les services de Tourcom Group et Tourcom à la carte.

Richard Vainopoulos précise que Tourcom dispose de capitaux permanents d’un montant de 3,5 M€, trésor de guerre constitué en cas de gros sinistre, si un adhérent venait à déposer le bilan. « Nous constatons environ 350 cas de litiges par an parmi lesquels une centaine de dossiers sérieux, dont 70 sont pris en charge par le réseau », explique le président. Et d’ajouter : « dès qu’une agence est suspendue de Tour Finance [la centrale de paiement du réseau, ndlr], nous essayons de l’aider. Il en va de l’image du réseau tout entier ».

Surtout, Richard Vainopoulos s’attend à une redistribution des cartes dans la distribution, estimant « qu’il n’y a pas de place pour quatre réseaux volontaires en France ». Face aux distributeurs « qui n’ont pas de ligne claire et changent de stratégie chaque année », il prédit le maintien d’un réseau à l’enseigne nationale et à l’intégration forte comme Selectour, mais aussi d’un réseau d’indépendants prônant la liberté d’enseigne à l’image de Tourcom… Et d’enfoncer le clou : « la force de notre réseau réside dans la simplicité de son organisation, avec une seule catégorie d’adhérents et de fournisseurs référencés, ainsi que dans la clarté de son positionnement, avec le respect de l’indépendance et le service aux agences ».   

Pour 2008, outre la montée en puissance de Tourcom Group, la direction du réseau mettra l’accent sur le développement du voyage d’affaires, et sur l’amélioration de la marge de ses adhérents. Des formations seront réalisées sur ce dernier thème en complément de l’atelier proposé ce week-end. Richard Vainopoulos ne prévoit pas à ce jour la mise en place d’une plateforme multi-TO en partenariat avec Amadeus (via son outil Amadeus Leisure Platform), estimant que « cela ne marche pas chez les concurrents qui ont été obligés de s’associer [Selectour, Afat Voyages, E.Leclerc Voyages, ndlr] ». Tourcom reste donc pour l’instant fidèle à son portail, qui donne accès aux sites professionnels de chaque fournisseur.

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