The business to be
Loin d’être un eldorado, le voyage d’affaires attise pourtant les convoitises des professionnels du tourisme qui voient en lui un certain salut : celui de réussir à développer et diversifier les ventes dans un contexte économique on ne peut plus morose.
Le constat est simple : les touristes français voyagent moins, privilégient les loisirs de proximité, les séjours non marchands, les promos de dernière minute. De leur côté, les entreprises, pour ne pas se retrouver face à un carnet de commande vide, continuent à faire voyager leurs collaborateurs.
Certes, différemment, avec des budgets plus serrés et une politique voyage plus affutée mais qui se révèlent, aussi, avoir leurs vertus à condition de déployer une offre ajustée. Le succès de la classe économie premium dans l’aérien, de la marque Pullman dans l’hôtellerie, de l’affrètement de navires dans la croisière témoignent de cette volonté d’adaptation.
Les nouvelles technologies jouent, elles aussi, un rôle central. Tablettes et smartphones, chargés d’applis en tous genres, sont désormais de tous les déplacements. Hyper-connecté, le voyageur d’affaires est un homme pressé, en quête de confort et de sécurité. Il n’en reste pas moins un homme avec ses besoins d’accompagnement et de réassurance.
Véritable tour de contrôle, l’agence de voyages, par sa capacité à intégrer et à gérer l’ensemble de la chaîne de valeur, doit, plus que jamais, être capable d’assurer un service personnalisé et adapté à la taille et aux besoins des entreprises.
