Thaïlande : les affrontements font de nouvelles victimes
Un soldat a été tué lors de nouvelles manifestations, hier, à Bangkok. Les Britanniques sont appelés à éviter le pays. En France, le Quai d’Orsay et le Ceto maintiennent leur position.
Nouvel accès de fièvre à Bangkok, où l’éventualité d’une issue violente entre « chemises rouges » et forces de l’ordre semble de plus en plus plausible. Un soldat a été tué hier et 18 autres personnes blessées lorsque 900 militaires et policiers ont tenté de bloquer des manifestants qui avaient quitté le camp dans lequel ils sont retranchés dans le centre de la capitale pour apporter leur soutien aux habitants de la banlieue. L’armée a indiqué que le soldat avait reçu une balle dans la tête pendant les affrontements, mais l’opposition affirme que le soldat s’était « fait tirer dessus par son propre camp », lors des tirs de sommation.
Le Foreign Office, le ministère des Affaires étrangères britanniques, a décidé, à la suite de ce nouvel épisode, d’étendre à l’ensemble du territoire thaïlandais la recommandation d’annulation des déplacements non essentiels, estimant qu’il est à craindre que ces incidents violents se propagent hors de la capitale. Une mesure que n’ont décidée ni le Quai d’Orsay, ni le Ceto qui, maintenant leur position, appellent à éviter seulement Bangkok.