Selectour/lastminute : les agences en parlent
Dans le réseau à l’hippocampe, les agents de voyages plébiscitent leur première saison de partenariat avec lastminute.
Les agences Selectour ont recruté des clients grâce à lastminute. C’est un sentiment partagé par les conseillers que nous avons interrogés. « Lastminute fait venir de nouveaux clients, ce qui représente un potentiel intéressant, surtout en cette période de crise », résume Sophie Messager, d’Espace Voyages Évasion à Maubeuge (59). En général, les clients avaient surfé sur le site de l’agence en ligne, et noté l’adresse d’un point de vente de leur quartier. « Ces internautes étaient rassurés d’avoir un contact humain, pour éviter toute mauvaise surprise », explique Sophie Messager. Quelques voyageurs ont aussi repéré la présence de la marque fuchsia en vitrine. Enfin, les vendeurs ont parfois joué un rôle de prescripteurs, notamment pour des demandes de dernière minute (VDM). Côté produits, les VDM ont été plébiscitées. « Sur la vingtaine de dossiers pour mon point de vente, la plupart concernaient des départs dans les 15 jours, relève Christine Blanc, conseillère de Luc Voyages à Arnouville (95). Nous n’avons vendu que des destinations étrangères, comme la Tunisie, la Croatie, la Crête ». Les forfaits dans le Bassin méditerranéen ont eu la cote, les produits France aussi. Sur la base de petits budgets, en général. Lastminute évoque un panier moyen de 1 600 E sur les dossiers Selectour, supérieur à celui des clients directs (lire L’Écho 2909). Les agences évoquent pour leur part un panier inférieur à celui de leur clientèle habituelle. Malgré tout, et bien que la commission soit d’un modeste 7 %, elles ne boudent pas leur plaisir d’avoir gagné des voyageurs susceptibles de revenir, pour des dossiers plus rémunérateurs. Côté technologies, le BtoB de lastminute fonctionne plutôt bien. « Comme tous les sites, il y a parfois quelques bugs, note Émilie, de Collard Voyages à Romilly (10). Mais ce n’est jamais grave ». Les professionnels sont unanimes, les dysfonctionnements sont vite réglés. Ce partenariat est donc bien vécu aux comptoirs de vente. Seule contrainte, d’ordre logistique : les carnets de voyage arrivent parfois un peu tard (jusqu’à 19 heures la veille du départ).
