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RYANAIR AFFICHE DES RÉSULTATS EN TROMPE L’OEIL

Michael O’Leary est un crâneur. Pendant que les compagnies aériennes affrontent les pires turbulences depuis 2001, le patron de Ryanair annonce qu’il va faire son beurre de la crise ; les businessmen, qui représentent déjà 45 % de sa clientèle préférant se rabattre en période de disette sur des low cost pour voyager. Les chiffres d’octobre semblent lui donner raison, avec une croissance de 18 % à 5,35 millions, après une hausse de 20 %

Michael O’Leary est un crâneur. Pendant que les compagnies aériennes affrontent les pires turbulences depuis 2001, le patron de Ryanair annonce qu’il va faire son beurre de la crise ; les businessmen, qui représentent déjà 45 % de sa clientèle préférant se rabattre en période de disette sur des low cost pour voyager. Les chiffres d’octobre semblent lui donner raison, avec une croissance de 18 % à 5,35 millions, après une hausse de 20 % le mois précédent. Et, malgré un revenu en forte baisse de 15 à 20 % au second semestre, ils permettent d’envisager une hausse de son résultat pour l’exercice 2009-2010. Sauf que, si la crise profite à la low cost, il en est bien autrement pour le pétrole. Les cours affolants de l’or noir ont plombé ses résultats du premier septembre clos fin septembre avec un bénéfice net divisé par quatre à 214,6 ME, pour un chiffre d’affaires pourtant en hausse de 16,5 % à 1,8 MdE. Michael O’Leary a beau faire le provocateur, il sait bien la fragilité de son modèle, qui repose sur un baril à 80 $.

241,6 ME c’est le montant des bénéfices de Ryanair réalisé lors du 1er semestre de son exercice

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