Risque de pandémie : la France se prépare doucement
Les professionnels français du tourisme réfléchissent aux mesures qu’ils devraient adopter dans l’hypothèse – peu probable – de pandémie humaine de la grippe aviaire.
Si une telle pandémie se déclenchait sur son territoire, la France serait contrainte à des mesures de protection à l’entrée dans le pays mais aussi sur son sol, comme la décontamination. Le groupe Accor a réactivé depuis deux semaines la cellule de travail qu’il avait mise en place lors de la crise du Sras. Des procédures d’hygiène et de santé ont été définies et imposées, lesquelles suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. La mise en quarantaine des clients dans les chambres compte parmi les mesures extrêmes qui ont été prévues.
Air France se contente pour l’heure de mener « une réflexion interne », tout en parlant de « psychose ».
D’après le ministère du Tourisme, le plan gouvernemental qui mentionne particulièrement les professionnels du tourisme et du transport est en cours de remaniement. Sa nouvelle mouture devrait être connue dans une semaine environ.
A l’image de l’Organisation mondiale du tourisme, les professionnels du voyage redoutent un vent de panique parmi les voyageurs. En 2003, le Sras avait fait chuter de 9% les arrivées internationales en Asie du Nord-Est et de 14 % en Asie du Sud-Est.
Rappelons que les personnes ayant contracté le virus sont toutes localisées en Asie du Sud-Est et que la maladie n’est pas transmissible d’homme à homme.
