Représentativité patronale : l’Umih demeure la première organisation du secteur
L’Umih obtient plus de la moitié d’audiences salariés. Deuxième, le GHR fédère près de 32% des entreprises du secteur adhérentes à un syndicat.
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), pilotée par le chef Thierry Marx, demeure la plus grande organisation du secteur en matière de représentativité patronale. Le syndicat obtient 51,08% d’audience salariés, (+3,5% par rapport à 2021), selon les résultats de la Direction générale du travail (DGT). 68,65% des entreprises du secteur adhérentes à une organisation professionnelle sont affiliées à l’Umih.
Loin derrière elle, le GHR (Groupement des hôtelleries et restaurations de France) se classe comme deuxième organisation professionnelle représentative pour le secteur des hôtels, cafés et restaurants. « La seule et unique organisation représentative pour la restauration en libre-service et concédée », selon un communiqué de l’organisation.
Porter « une autre voix »
Pour sa présidente Catherine Quérard, « la reconnaissance officielle de cette place de deuxième organisation du secteur […] engage ma responsabilité et celle de nos élus. » Soucieuse de porter « une autre voix », à l’image de la CPME sur le plan interprofessionnel, elle revendique des positions indépendantes. Récemment, elle a refusé de signer un accord revalorisant les salaires des apprentis. « Augmenter encore les salaires des apprentis risque sérieusement de dissuader les entreprises de les embaucher », déclare-t-elle.
S’appuyant sur sa représentativité, le GHR entend continuer à porter de nombreux dossiers majeurs pour les professionnels du secteur : sécurisation du recours aux auto-entrepreneurs, révision des listes des métiers en tension, accompagnement des entreprises en difficulté sur des sujets comme l’énergie ou les loyers, cybersécurité…
« Négocier quand c’est nécessaire, défendre quand il le faut et proposer pour avancer », résume Catherine Quérard, déterminée à faire grandir l’organisation dans les années à venir, à un moment où les enjeux de recrutement, de formation et d’amélioration des conditions de travail sont plus que jamais au cœur des priorités.