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SNCF : on a visité les nouvelles rames Ouigo Grande Vitesse

Ouigo se modernise et lance des rames au nouveau design intérieur avec une capacité supérieure. L’Echo touristique les a visité pour vous.

Plus de confort, de modernité, et de nouveaux espaces : ce jeudi 24 avril, la nouvelle rame des trains Ouigo Grande Vitesse a été dévoilé à la gare de Lyon, à Paris.

« Les Français veulent plus de places dans les trains, et des prix abordables », résume Alain Krakovitch, directeur général de Voyages SNCF. La réponse de la SNCF, ce sont donc les Ouigo. La compagnie espère développer son offre low-cost dans les années à venir. Et les nouvelles rames, mises en place progressivement durant les quatre années à venir, devraient l’y aider.

Ouigo vise 30% de trafic supplémentaire

© Eglantine L’Haridon

La compagnie ambitionne de séduire 33 millions de voyageurs sur ces trains d’ici 2030. Soit 8 de plus qu’actuellement. Pour ce faire, elle ouvrira de nouvelles destinations. A commencer par une ligne Paris/Dax/Côte Basque en décembre 2025, et le renforcement des liaisons entre Paris, et Rennes, Lyon et Montpellier. Rennes et Montpellier bénéficieront d’un aller-retour supplémentaire par jour. Lyon aussi, dès décembre 2026, pour les week-ends.

En tout, on compte 30% de trafic supplémentaire. L’ambition est claire pour Jérôme Laffon, directeur de Ouigo : « se développer massivement » en France. Et l’international ? En Espagne, l’objectif est « atteint. On ne s’interdit pas d’exporter le low-cost partout où ce sera pertinent », glisse le directeur. Des négociations sont en cours en Italie, mais sans plus de précisions pour le moment.

Les nouvelles rames permettront quant à elles d’accroître le nombre de passagers, faisant évoluer le nombre de places de 644 à 653. Aux 38 rames actuellement en fonctionnement s’ajouteront 12 nouvelles, permettant au parc matériel d’atteindre les 50 rames d’ici janvier 2027.

Des rames « au goût du jour »

© Eglantine L’Haridon

C’est apparemment dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures. Pour les nouvelles rames Ouigo, ce seront donc les anciennes rames InOui qui serviront, rénovées et adaptées aux offres de la gamme low-cost. Les anciens wagons-bar sont transformés, et deviennent un espace relax « pour se dégourdir les jambes, faire gambader les enfants, se retrouver entre amis, trouver de l’information. »

Le confort à bord et le design intérieur y ont été revus : les nouvelles rames arborent un design « remis au goût du jour », explique Jérôme Laffon. Plus de bleu et rose criants, mais des couleurs en effet plus neutres, tout en conservant « les marqueurs de l’identité pop de Ouigo », précise SNCF Voyageurs dans un communiqué. La compagnie promet également des sièges « plus confortables et robustes. »

Des prises gratuites pour chaque rangée de siège

Les espaces bagages ont aussi été repositionnés, afin de faciliter la dépose des valises. Les nouvelles rames bénéficieront également de 8 crochets à vélo. Autre grande nouveauté : les prises ne seront plus une option payante. Chaque rangée de siège bénéficiera en effet d’une prise 220V et d’un branchement USB-C. Les nouvelles rames Ouigo intégreront également des innovations écologiques, telles que des vitres qui limitent la surchauffe l’été et donc l’usage de la climatisation, et le recyclage de l’eau des lave-mains dans les toilettes.

© Eglantine L’Haridon

Ouigo prévoit également d’expérimenter une offre de restauration – cruelle absente de l’offre low-cost de la SNCF. Une « restauration très légère » sera ainsi testée dans quelques semaines, sur les lignes Paris/Brest et Paris/Quimper.

Le coût total de l’investissement s’élève à 600 millions d’euros. Mais Jérôme Laffon le promet : il n’y aura pas de répercussion sur le prix des billets. « L’ambition, c’est de rester du low-cost », soutient le directeur. Aujourd’hui, un billet Ouigo sur deux est vendu à moins de 30 euros. L’objectif, c’est de « rester dans cet ADN. »

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