Référencement : Thomas Cook reste ouvert
Même si au travers de ses six marques TO Thomas Cook prend de l’ampleur, le réseau assure ne pas vouloir renoncer à ses autres fournisseurs. Seuls trois voyagistes ont été déréférencés.
Six marques (Thomas Cook, Jet tours, Austral Lagons, Aquatour, Secrets, Eldorador), 20 brochures et pléthore de nouveautés sur tous les axes, dans toutes les gammes et tous les segments de marché, avec sa nouvelle collection estivale Thomas Cook joue désormais dans la catégorie des poids lourds en tour-operating (650 000 clients en 2008, 350 000 sièges affrétés rien que pour l’été). À se demander si le réseau a encore besoin de tous ses fournisseurs, près d’une quarantaine, avec quelques « privilégiés » comme Club Med, Kuoni, Donatello ou Costa, qui pour la plupart accusent le coup depuis quelques mois avec des baisses de ventes « significatives » chez TC. « Mais oui, nous avons besoin d’eux », assure Hélion de Villeneuve, directeur commercial de Jet tours ventes indirectes, qui reconnaît toutefois que la crise actuelle incite le réseau à encourager plutôt les ventes des TO maison tout en réaffirmant « que la stratégie n’est absolument pas de se priver de ses autres partenaires ». Seuls trois voyagistes ont été déréférencés officiellement : Marsans suite au différend de règlement qui l’a opposé au réseau, Vacances Transat, à l’initiative de Patrice Caradec, directeur général (sachant que ce qui est perdu d’un côté sera retrouvé de l’autre puisque c’est Transat, maison mère québécoise de Vacances Transat qui assure la production Canada de la nouvelle brochure Amérique de Jet tours), et enfin Beachcomber Tours qui était référencé pour son offre voyages de noces « mais ne nous apportait plus aucune valeur ajoutée ». Royal Tours avec lequel ne travaille plus Thomas Cook n’a « jamais été référencé officiellement », il était juste agréé. Quant aux TO du groupe Pauli, les deux parties n’ont toujours pas trouvé un accord sur le sort des agences Pauli dans l’est de la France. Thomas Cook les prendrait bien en franchise, mais Pauli voudrait en contrepartie que le réseau s’engage sur un volume de vente de ses marques TO, ce que Thomas Cook refuse toujours. Les deux parties ne sont toujours pas parvenues à un accord, si elles y parviennent un jour.
