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Qui sont ces voyageurs adeptes du collaboratif ?

Age, catégorie socioprofessionnelle, pouvoir d'influence : l'institut TCI Research dresse le portrait-robot du voyageur qui achète des hébergements et des transports alternatifs.  

Environ 1 touriste sur 3 utilise au moins un service collaboratif durant son séjour : 21% consomment un hébergement collaboratif, 13% un transport, 1% d’autres services. "Ce n’est plus une niche, mais un phénomène totalement installé", a souligné Olivier Henry-Biabaud, directeur général de TCI Research, lors de l’IFTM.

Afin de mener l’enquête, l’institut d’études a comparé environ 1 000 visiteurs "peer to peer" dans les villes européennes, et 10 000 visiteurs moyens dans les mêmes villes. Quel est le profil des personnes qui consomment des solutions alternatives de voyage ? Leur expérience a-t-elle un impact sur l’attractivité des destinations ? C’est à ces questions que l’institut d’études a voulu répondre, en tordant le cou à quelques idées reçues.

Les Millennials dans le cœur de cible

"Nous ne sommes pas dans un profil de backpackers qui recherchent des petits prix, a commenté Olivier Henry-Biabaud. Les Millennials (la génération Y, NDLR) constituent le cœur de cible. Le recours aux services collaboratifs est plus élevé parmi les 24-35 ans et les familles, qui ne sont pas forcément satisfaites par les standards hôteliers".

L’analyse sociodémographique ne montre pas de surreprésentation significative des étudiants : ce sont les cadres supérieurs et les professions libérales qui se montrent particulièrement adeptes de la formule.

Sans surprise, il s’agit de personnes hyper-connectées, qui peuvent être des ambassadeurs, mais aussi des détracteurs sur les réseaux sociaux.

Au niveau de la satisfaction, l’indice de la qualité de l’expérience s'avère très élevé, bien plus que pour des séjours et vacances classiques. Mais attention : le collaboratif génère aussi deux fois plus de plaintes, signe d’un manque d’homogénéité de la qualité. Chez tous les acteurs de la sharing economy, émergent des faiblesses liées au manque d’homogénéité des offres, qui n’existe pas dans une hôtellerie autrement plus standardisée.

 

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