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Problèmes aériens : la série continue

Plusieurs dizaines de touristes français qui étaient descendus d’un avion en panne à Izmir (Turquie) de la compagnie turque Freebird, craignant pour leur sécurité, sont restés bloqués hier à l’aéroport après que cet avion eut rallié Paris sans eux.

« 52 passagers ont refusé d’embarquer dimanche à Izmir à bord d’un avion de la compagnie turque Freebird, a indiqué hier Dominique Perben, ministre des Transports.
Selon la compagnie turque Freebird, exploitant de l’avion, la panne ne concernait en fait que la climatisation, sans affecter la sécurité de l’appareil, a rapporté l’agence de voyages Voyages-sncf.com qui a avait revendu certains des forfaits.
Ces touristes, qui avaient réservé leurs billets par sur internet, devaient rentrer normalement la nuit dernière par un vol partant d’Izmir vers 03H00 du matin et arrivant à Paris vers 06H00, après avoir racheté un billet, a précisé à l’AFP le voyagiste Mediades, spécialiste de la Turquie.
Ces passagers ont un petit peu paniqué après que le commandant de bord a jugé nécessaire de faire vérifier un point technique et sont restés sur place, à Izmir, alors que l’avion est parti, selon le voyagiste, qui a déploré un problème de communication entre l’équipage et les passagers.
La compagnie s’est montrée extrêmement désagréable, à la limite de la violence, vis-à-vis des touristes français qui ont demandé à descendre après avoir pris place à bord d’un avion dont le générateur électrique était apparemment hors d’usage, a de son côté affirmé l’association de défense des familles des victimes de la catastrophe de Charm El-Cheick dans un communiqué.
Une fois la panne réparée, l’avion était finalement parti sans eux à 01H00 lundi (dimanche 22H00 GMT), avec plus de cinq heures de retard, a raconté à l’AFP Françoise Balavoine, la mère d’un des passagers.
Mme Balavoine a accusé dans la matinée Voyages-sncf.com de ne pas vouloir prendre en charge le retour de sa fille et de l’amie avec qui elle voyageait, contrairement à Promovacances dont le reste des passagers étaient clients.
Voyages-sncf.com a indiqué hier en fin d’après-midi que ce voyage retour serait pris en charge. C’est un refus d’embarquer, alors que l’avion avait rempli toutes les conditions requises pour voler. (…) Nous allons faire une exception, a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’agence de voyages en ligne.
Même si nous pouvons comprendre l’angoisse de passagers qui voient une climatisation en panne, nous ne pourrons pas leur donner raison à chaque fois face à des experts chargés de contrôler la sécurité des avions, a ajouté le porte-parole.
Un avion de Freebird a été affrété le 22 août pour ramener en France une partie des 700 touristes bloqués depuis deux jours dans les aéroports d’Istanbul, Izmir et Antalya à cause du différend entre Elégance et Atlas Jet.

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