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Présidentielles : le match UMP-PS commence

Les responsables politiques en charge du tourisme mettent en avant leurs propositions en matière de tourisme. Des projets détaillés seront présentés en mars.

Dans le tourisme, aussi, la campagne présidentielle commence. L’UMP et le PS ont déjà mis en avant leurs propositions pour le secteur, et organiseront des rencontres avec les professionnels avant de présenter des propositions détaillées au mois de mars.

Pour les responsables tourisme des différents partis, il s’agit de répondre au mieux aux différentes demandes et inquiétudes de la profession. La question de la création d’un véritable ministère du tourisme montre déjà de premiers écarts.

Un ministère à part entière
Le PS promet un ministère à part entière, avec de "véritables moyens" alors que l’UMP souhaite un délégué interministériel. Daniel Fasquelle, président de la fédération des Métiers du Tourisme en charge du tourisme pour l’UMP, ajoute : "Un délégué rattaché à Matignon aurait davantage de poids qu’un ministère, seul, et détaché de Bercy".

Rachid Temal, chargé du tourisme au PS et ancien secrétaire général du SNAV, estime pour sa part que "depuis plusieurs années, il n’y a pas de véritable politique publique en matière de tourisme" et que plus qu’un ministère ou un délégué interministériel, "c’est la volonté de l’Etat qui compte".  "Il faut de nouveau un état stratège", ajoute-t-il.

Sur la question des moyens, Daniel Fasquelle annonce que l’UMP au pouvoir va "doubler le budget de promotion de la France à l’étranger, à 70 millions d’euros". Rachid Temal propose de son coté "plus de budget pour Atout France", "une meilleur promotion" mais aussi une "nouveauté sur la TVA".

Un même constat : le tourisme "levier de croissance"
Reste que, dans l’ensemble, les "messieurs tourisme" des deux partis font le même constat. Le tourisme est un "secteur d’avenir", un "levier de croissance" essentiel en temps de crise. Surtout, la valeur ajouté du tourisme dans le PIB français dépasse celle de secteurs comme l’énergie ou l’agriculture, et représente près de trois fois celle du secteur de l’automobile.

Or, pour l’instant, le tourisme reste un parent pauvre, dans les discours des candidats. Le mot "tourisme" n’apparaît ainsi pas une seule fois dans le programme d’Europe Écologie-Les Verts ou du Front de Gauche, trois fois dans les 52 pages du programme PS. Seule l’UMP précise quelques mesures spécifiques au tourisme dans son projet.

Retrouvez notre évènement "Le tourisme entre en campagne" dans L’Echo Touristique de ce vendredi.

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