Plein Vent veut sa place au départ de Paris

Plein Vent vient de distribuer sa brochure 2010, à 200 000 exemplaires, auprès de ses 2 300 points de vente partenaires. Deux nouveautés majeures caractérisent son nouvel opus : des départs de Nantes et de Toulouse, ainsi que le retour du pays des pharaons. « Nous avions abandonné l’Égypte au moment de l’arrivée de Marmara, en 2002, rappelle Carole Pellicer, DG déléguée du voyagiste. Nous étions montés jusqu’à 8 500 clients. » C’est grâce aux vols de Fram, sa maison mère, que le TO revient avec un petit prix (455 E en tout inclus) en mer Rouge. Dans un an, Plein Vent poussera plus loin ses objectifs tricolores, en ajoutant trois aéroports de départ, pour un total de dix : Lille, Bordeaux, et surtout Paris. Une première ! Si la capitale est déjà présente dans ses cahiers des prix, c’est en toute discrétion. Pour 2011, le TO se sera donné les moyens de ses ambitions parisiennes, grâce à plusieurs milliers de sièges d’avion en stock, et à l’embauche de deux ou trois commerciaux. « Seuls (sans Fram, ndrl), nous serions restés provinciaux », précise Joost Bourlon, PDG. « Nous sommes le TO low cost de Fram », ajoute-t-il. Désormais, Plein Vent se veut l’entrée de gamme du groupe toulousain, auquel il laisse le moyen et le haut de gamme. Avec des produits distincts, mais des vols consolidés, et parfois des réceptifs conjoints (en Tunisie, Maroc et Espagne). Fort de ses 100 000 clients par an, le TO de la région niçoise aspire à la croissance. Avec le dessein, à peine voilé, de grignoter quelques parts de marché à Marmara et son million de clients.