Manille
Hub de l’archipel
La mémoire pallie volontiers le manque d’images par des clichés : Manille évoque donc des trottoirs, qu’on ne choisit pas pour apprendre à marcher, un méli-mélo de ritournelles à la mode et de reportages choc… Manille, pour de vrai, c’est Metro Manilla, une mégapole de 17 agglomérations et presque autant de millions d’habitants. Les Philippins l’appellent simplement Metro et en sont très fiers. Fiers de Makati, le quartier des affaires aux airs de Manhattan, fiers des malls (centres commerciaux) gigantesques qui s’égrènent le long des avenues périphériques… Manille fut la Varsovie de l’Asie, prévient Juanito avant d’entamer la visite du centre historique, baptisé intra-muros parce qu’il était, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, cerné de remparts médiévaux. Il abritait jadis une douzaine d’églises datant de la colonisation espagnole. Une seule, San Agustin, joyau baroque classé par l’Unesco, a survécu aux bombardements américains. Et un seul palais, Malacanang, occupé par la présidence. Côté sud, un parc a été aménagé autour des vestiges du fort ; tout près, quelques belles demeures semblent témoigner aussi d’un passé révolu. Mais elles sont, à l’instar de la ravissante Casa Manilla, des pastiches construits au début des années 80. D’autres travaux sont en cours pour redonner au quartier un petit air d’antan mais, dans l’ensemble, Manille n’est pas ancrée dans la nostalgie. C’est une ville sans charme particulier mais pleine d’énergie, brouillonne et joyeuse. Pour l’apprécier, rien ne vaut une soirée dans le quartier d’Ermita, autrefois chaud, désormais juste branché avec ses bars à la mode.
en brochure
escale chic
Chez Asia, à partir de 47 E/pers. la nuit avec petit déjeuner au G Hôtel, le premier boutique-hôtel de Manille, 50 chambres, décor design et petite piscine sur le toit. Sur Roxas Boulevard, très animé le soir.
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