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Lufthansa : des pertes historiques de 6,7 milliards d’euros pour 2020

Le géant du transport aérien Lufthansa affiche des pertes comparables au groupe Air France, sur fond d’une crise sanitaire qui continue.

Lufhtansa, la première compagnie européenne, sauvée il y a quelques mois par le contribuable, a annoncé jeudi une perte nette de 6,7 milliards d’euros pour 2020, un record. C’est un peu moins qu’Air France et IAG. Elle prévient que le résultat 2021 sera également dans le rouge avec toutefois une perte opérationnelle « plus faible ».

Après le court répit estival, le trafic au ralenti tout l’hiver a d’ores et déjà plombé les perspectives pour cette année. Le retour à la normale prendra du temps, prévient Lufthansa. Le patron Carsten Spohr voit certes « une plus forte demande à partir de cet été » mais uniquement « quand les restrictions de voyage seront réduites avec la diffusion de tests et de vaccins ».

L’indicateur phare : la capacité, c’est-à-dire le nombre de sièges offerts à la réservation, ajusté par la compagnie en fonction de la demande attendue. Elle devrait se situer entre 40% et 50% cette année, alors que Carsten Spohr espérait atteindre une moyenne de 60%, après 31% en 2020. A plus long terme, le patron ne prévoit un retour à 90% de l’offre pré-pandémie que d’ici « le milieu de la décennie ».

10 000 emplois en suspend chez Lufthansa

Pour éviter la faillite quand le coronavirus a forcé l’arrêt de la quasi-totalité de liaisons aériennes, Lufthansa a bénéficié en juin d’un vaste plan de sauvetage de 9 milliards d’euros du gouvernement allemand, qui est entré à son capital à hauteur de 25%. En parallèle, le groupe a entamé une vaste restructuration : près de 30 000 employés sur 140 000 ont déjà quitté le groupe en plus d’accords avec les syndicats pour économiser plusieurs centaines de millions d’euros sur les charges salariales.

Le sort de 10 000 postes reste en suspens, conditionné à des mesures d’économies supplémentaires. Le groupe n’exclut pas des licenciements, notamment chez les pilotes, à l’expiration d’une garantie d’emplois début 2022. D’ici 2023,

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