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Les ratés d’ESTA

Si le nouveau système d’entrée aux États-Unis est devenu obligatoire,il n’est, en fait, toujours pas activé.

La mise en service, le 12 janvier dernier, du nouveau système d’autorisation électronique d’entrée aux États-Unis, ESTA (Electronic System for Travel Authorization), exigé par les autorités américaines, n’a pas provoqué les refoulements de passagers aux frontières, comme ce fut le cas il y a trois ans, lors de la désastreuse affaire des passeports électroniques. Aucun problème relevé, et pour cause. Le certificat, même s’il est devenu obligatoire, n’est toujours pas en application aux frontières. Pas plus demandé à l’aéroport de départ qu’exigé sur le sol américain, le dossier ne ressemble pour le moment qu’à une tracasserie administrative, générant un stress supplémentaire bien inutile. En effet, le sésame ESTA, obtenu sur Internet, ne dispense pas de remplir les fiches de renseignement à bord des avions, alors qu’il était censé les supplanter. À l’arrivée, mieux vaut avoir sa fiche bien remplie, plutôt qu’un numéro ESTA jamais exigé. « Le formulaire ESTA, ça ne sert à rien », s’amuse Michel-Yves Labbé, DG de Directours. « C’est dommage, car remplir un formulaire chez soi, tranquillement, est plus agréable que dans un avion, sur une petite tablette, soumis aux turbulences. » « C’est tout à fait transitoire, nous sommes en période de rodage », tempère Valérie Ferrière, chargée du tourisme à l’ambassade des États-Unis à Paris. « D’ici quelques mois, le système devrait remplacer progressivement les fiches vertes à remplir dans les avions. » Les services ESTA américains ont tenu la semaine dernière une Web conférence en interne, pour faire le point et former « les collègues ». Si le système n’est toujours pas opérationnel, les États-Unis y tiennent beaucoup. « Il n’est pas question de revenir en arrière », conclut l’ambassade, « c’est une question de sécurité nationale. »

« ESTA est en rodage », reconnaît-on à l’ambassade

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