Les EDV veulent une garantie financière pour les compagnies aériennes
C’est l’une des demandes transmises par les Entreprises du Voyage (EDV) à Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’Etat au Tourisme, qui a reçu le syndicat le 1er septembre.
Lors de ce rendez-vous, les représentants de la profession ont abordé plusieurs points avec Jean-Baptiste Lemoyne, son directeur de cabinet et des représentants de la Direction Générale des Entreprises (DGE).
En plus de demander la mise en œuvre « urgente » d’une garantie financière des compagnies aériennes, les EDV estiment qu’avec un été « particulièrement faible dans tous les secteurs d’activités » et les mauvaises perspectives pour la fin de l’année, « la poursuite et le renforcement des mesures de soutien » décidées par l’État est « nécessaire. […] L’activité partielle [doit se poursuivre] dans les conditions actuelles et que, lors des premiers signes de reprise, le coût du travail soit réduit par le biais de l’exonération des charges sociales patronales. Ces mesures doivent concerner toutes les entreprises, quelle que soit leur taille (TNS, TPE, PME…).
Une clarification demandée pour les voyages scolaires
Les EDV abordent également la question de l’Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST). Le syndicat estime « impératif que TOUS les voyagistes (agents de voyages et producteurs) puissent bénéficier de la garantie financière à un coût acceptable et que les jeunes entrepreneurs puissent intégrer notre secteur d’activité sans devoir supporter des contraintes économiques inaccessibles ».
Enfin, les EDV demandent une clarification concernant la faisabilité des voyages scolaires cet automne. Les spécialistes de ce segment de marché sont en effet toujours dans l’inconnue la plus totale quant à la reprise éventuelle de leurs activités dans quelques semaines.
Jean-Baptiste Lemoyne, qui répondra à toutes ces demandes lors de la prochaine assemblée générale des EDV, le 15 septembre, a aussi été informé de la mise en place d’une « commission paritaire chargée d’étudier les cas difficiles » liés à l’ordonnance du 25 mars. La commission est composée de Familles de France, du Centre Européen des Consommateurs, du SETO et d’EdV, et les dossiers sont instruits par la Médiation.
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