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Les brochures sont mises au vert

Les TO se soumettent aux critères écologiques pour imprimer leurs brochures. Lentement, parce que la mise en oeuvre des nouvelles normes font grimper les coûts.

Les brochures sont un vrai casse-tête pour les voyagistes. Celles qui représentent en général le deuxième poste budgétaire, après les salaires, sont sur la sellette pour leur manque de réactivité, surtout en comparaison avec des sites BtoB et leurs prix en temps réel. Faut-il pour autant dématérialiser ? Se passer du support papier ? La généralisation du catalogue électronique n’est pas pour demain, même si la pression écologique plaide aussi en sa faveur. « Il faut arrêter ce gâchis de papier, insiste Christian Orofino, coprésident de la commission tourisme durable au Snav, 40 % des brochures imprimées ne sont jamais distribuées ! ». Les TO sont de plus en plus sensibles à l’argument, surtout en ces temps de crise où la chasse aux économies est une obsession. Reste que, pour être écologiquement corrects, il faut aussi prendre en compte le papier utilisé pour imprimer les brochures. Et là, le bât blesse de nouveau dans la mesure où la green attitude coûte plus cher. Les certifications environnementales FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) ont été créées pour mettre un frein à la déforestation et préserver un équilibre entre l’exploitation forestière et les exigences écologiques. Le papier issu de cette gestion durable des forêts, de très bonne qualité, répond donc aux préoccupations du moment, mais avec un inconvénient pour des TO de plus en plus regardants à la dépense : son prix, de 10 % à 15 % plus élevé qu’un papier classique. La tonne revient à près de 1 200 E. C’est sans doute la raison pour laquelle à peine 35 % des voyagistes y ont recours pour leurs impressions, d’après une récente enquête du Snav.

« CELA VA DANS LE SENS DE L’HISTOIRE »

Parmi les convaincus, figurent surtout des grandes marques capables d’absorber ce surcoût. Voyageurs du Monde a été l’un des premiers à sauter le pas. Fram l’a fait la saison dernière, tout comme Tourinter et Aventuria, « parce que cela va dans le sens de l’histoire », explique Christophe Perot, directeur général des deux TO. Dans la logique de sa brochure Voyages en écologie, APVF a aussi fait ce choix plus onéreux. « Mais si dans un premier temps, je pensais passer le reste de nos brochures à ces normes dès 2010, je suis aujourd’hui attentiste », reconnaît Christian Orofino, directeur général du TO. « C’est le catalogue électronique qui est définitivement l’avenir. Nous sommes au milieu du gué. Je préfère voir venir ».

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