Les Assises du tourisme évitent la crise
Près de 800 personnes ont assisté aux Assises du tourisme, organisées lundi par le ministère délégué au Tourisme. Les professionnels sont venus débattre de nombreux thèmes d’actualité, dont la gestion de crise.
Les Assises du tourisme, qui se sont déroulées lundi 20 novembre devant près de 800 participants, ont permis aux professionnels d’évoquer les thèmes qui les préoccupent de plus en plus au quotidien. Ainsi, l’une des quatre tables rondes traitait de la crise et sortie de crise. Jean-Paul Chantraine, Pdg d’Asia, qui a été confronté au tsunami en Asie le 26 décembre 2004, a rappelé à cette occasion que la bonne gestion d’une crise se fait dans les deux ou trois premières heures. D’où l’intérêt d’avoir sur soi une liste de numéros stratégiques, même en période de vacances scolaires. Elize Ménard, chargée de mission gestion des risques et des crises à la direction du Tourisme, a quant à elle souligné la difficulté de localiser les touristes, lors des crises, et évoqué la possibilité de créer un site sur lequel les voyageurs pourraient déclarer volontairement leurs déplacements. Pour René-Marc Chikli, président de l’association des tour-opérateurs/Ceto, les touristes reviennent rapidement après une crise, à condition que le message sur l’état des risques soit clair, et surtout pas flou.
Un autre débat était consacré aux nouvelles technologies. L’occasion pour Georges Colson, président du Snav, de rappeler tous les avantages que les points de vente physiques peuvent faire valoir sur les agences en ligne. Mais les nouvelles technologies ne se résument pas à internet. Déjà, certains professionnels se préparent à de nouvelles applications technologiques pour l’avenir. Demain, on pourrait imaginer que les clients des hôtels soient identifiés dès leur arrivée par leur téléphone portable et effectuent leur règlement par ce moyen, a avancé Denys Sappey, directeur des ventes et de la distribution internationales chez Accor. Toujours plus de contact humain, en un mot.
