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Les agences n’ont pas remonté la pente en 2012

Moins de clients dans les agences, des budgets plus serrés, les réseaux ont vu leur activité stagner l'an dernier à l'exception de quelques mini-réseaux. Les spécialistes du voyage d'affaires ont, eux aussi, été touchés de plein fouet.

2012 n'a pas fait de miracle dans la distribution en témoignent les résultats du baromètre mis en place par le SNAV et Atout France sur l'activité des agences de voyages. Sur l'ensemble de l'année 2012, les départs ont enregistré une baisse de 5,1 % en nombre de passagers et de 4,3 % en volume d'affaires sur les trois « zones ». Les résultats sur la France ont été négatifs neuf mois sur douze, sur le moyen-courrier dix mois sur douze, et sur le long-courrier six mois sur douze. De plus, et malgré une croissance du nombre de passagers dans les aéroports français l'an dernier (+3 % selon l'Union des Aéroports Français), le chiffre d'affaires du BSP est, lui aussi, en recul de l'ordre de -1,34 %. Seul le nombre de documents émis affiche une légère croissance de 0,88 % en 2012.

Rien d'étonnant donc à ce que les résultats financiers diffusés par les réseaux ne soient pas au beau fixe. Malgré ses 1 150 points de vente, Selectour Afat a enregistré une très légère progression de 0,5 % de son volume d'affaires, TourCom une croissance d'un peu plus de 5 % alors que son partenaire au sein de BTTG, Manor a affiché un repli de son volume d'affaires de -6,3 %.

 

Vers un nouveau modèle économique

 

Contrairement à l'an dernier, les spécialistes du voyage d'affaires n'ont pas échappé à la baisse d'activités. Carlson Wagonlit Travel, après avoir enregistré de bonnes performances en 2011, a vu son volume d'affaires chuter de près de 5 % en 2012. Et pour la seconde année consécutive, American Express Voyages d'Affaires enregistre une croissance NULLe. Des résultats décevants qui ont conduit les deux réseaux à mettre en place un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) entraînant la suppression de centaines de postes et la fermeture de plusieurs sites. La montée du online génère en effet un sureffectif qui les conduit à engager une nouvelle phase de réorganisation. Progressivement, les transactions simples vont être en majorité automatisées alors que les transactions complexes resteront traitées en offline.

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