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Les aéroports vont bien conserver leurs subventions

La Commission européenne doit présenter dans les prochains jours les détails du nouveau règlement encadrant les aides gouvernementales aux aéroports.

Les aéroports vont être fixés sur leur sort dans quelques jours. La Commission européenne, qui a mis en place une refonte des règles encadrant les aides que les gouvernements peuvent accorder aux aéroports, devrait bientôt publier les lignes directrices de ce règlement. La proposition de la Commission prévoyait, au départ, de restreindre sérieusement les subventions de fonctionnement à tous les aéroports qui affichent un trafic de      200 000 à un 1 million de passagers.

Mais, d'après plusieurs sources, le lobbying d'ACI (Airports Council International) et de l'UAF (Union des aéroports Français) aurait été efficace. « Il semblerait que le seuil soit passé de 200 000 à 500 0000 passagers, voire à 700 000 sous certaines conditions », expliquait l'UAF lors de la présentation des résultats annuels, le 18 février. « La Commission a fait demi-tour et s'est rangée à l'avis de l'ACI », explique-t-on à Bruxelles.

Hyères et Pau, seuls perdants ?

Avec le seuil de 200 000 passagers, environ 270 aéroports auraient été concernés en Europe, dont une grande majorité aurait probablement dû fermer. En France, 11 aéroports se situent entre 200 000 et un 1 million de passagers, le seuil en deçà duquel l'Europe considère que l'attribution d'aides financières aux compagnies aériennes constitue une aide d'État et une distorsion de concurrence en raison de l'impossibilité de l'aéroport d'équilibrer ses comptes d'exploitation.

Mais avec le seuil de 500 000 passagers, seuls deux aéroports français, Hyères et Pau, avec peut-être Rennes en 2014, seraient concernés. À 700 000 passagers, plus aucun aéroport ne serait touché. « Nous nous sommes battus pour essayer de faire valoir les spécificités françaises. Nous avons 55 aéroports qui traitent plus de 10 000 passagers alors que le trafic, dans les autres pays en Europe, est plus concentré », note Jean-Michel Vernhes président de l'UAF.

Pourtant, la bataille n'est pas finie. Bruxelles doit encore rendre son verdict sur la trentaine d'aéroports qui font l'objet d'une enquête pour des aides accordées aux compagnies aériennes, notamment à Ryanair. Surtout, Bruxelles veut que toutes les aides à l'exploitation aéroportuaires soient supprimées après la période transitoire de 10 ans que ce règlement va mettre en place.

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