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L’édito de Dominique Gobert : une grande professionnelle en campagne ? Joie !

Enfin, dans cette campagne présidentielle plutôt insipide et sans grand intérêt, un candidat se préoccupe d’intégrer à son programme un volet entièrement consacré au tourisme.

Ce n’est pas n’importe qui. Valérie Boned, secrétaire générale du syndicat professionnel des agents de voyages, plus communément nommé Entreprises du Voyage, s’engage auprès de candidat-président Macron.

Qui mieux qu’elle, en effet, pour établir (et je pense que c’est une première) un véritable engagement du président pressenti dans les sondages envers cette économie primordiale qu’est le tourisme. Au sens large.

Bel engagement et combien valorisant pour cette femme, mère attentive d’une fille et d’un garçon, qui affirme « aimer aller au bout des choses ».

C’est une bonne nouvelle pour les professionnels du secteur, même s’ils ne partagent pas les mêmes positions que le parti politique dans lequel s’engage Valérie.

Dominique Gobert, éditorialiste

De toute façon, elle reste « à temps plein » dans ses fonctions professionnelles et prendra sur son (peu ?) de temps libre son boulot au sein de l’équipe du candidat. Bénévolement de surcroît.

J’aime assez le libellé de sa mission auprès du candidat-président qui risque de découvrir que le secteur mérite toute son attention. Je cite : « l’objectif est de faire remonter « ce qui a été bien fait (pendant le quinquennat, NDLR), ce qui a été mal fait et ce qu’il reste encore à faire ».

Ce qui a été mal fait, on ne va pas y revenir. C’est le passé. En revanche, ce qui a été bien fait, merci frère Lemoyne, c’est bien. Mais le plus important c’est bien ce qu’il reste à faire ! En toute objectivité, Madame Boned me paraît plutôt bien placée pour recenser et faire évoluer l’attention du futur président en la matière. Les différentes crises qui ont secoué le tourisme depuis quelques années ont mis en exergue un nombre important de dysfonctionnements.

La crise sanitaire, plus que tout autre, aura permis au moins de pointer le malaise…

Reste maintenant à établir une véritable politique, tant en termes d’accueil et d’attractivité de la France, que « d’exportation » de nos concitoyens vers d’autres horizons.

Pour l’accueil, chère madame Boned, il y a du boulot. Et, de grâce, tentez d’enseigner à Atout France que la « promotion » à coup de campagnes de pub, coûteuses et sans intérêt, ne servent à rien.

Peut-être est-il possible de mettre en place une vraie politique de formation… Ce n’est qu’un sujet parmi de nombreux autres, c’est vous la vraie professionnelle.

Et si parmi le programme du candidat-président sur le secteur du tourisme, il était possible d’harmoniser ces distorsions de TVA entre nos réceptifs hexagonaux et leurs concurrents européens, ce serait une sacrée avancée…

Mais ce que j’en dis…

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