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L’édito de Dominique Gobert : rencontres du troisième type

La saison estivale s’annonce brillante. Certes, mais loin d’être sereine pour les agents de voyages, ces « héros » comme les nommait un confrère (ou sœur, je ne me souviens plus). Annulations des vols en série notamment…

Pas plus tard qu’hier matin, on apprenait que Transavia allait encore annuler des vols, mettant les passagers vacanciers dans des tourments insoutenables. Lesquels se retournent illico vers les agences de voyages… qui n’y sont strictement pour rien mais qui s’arrachent les cheveux – du moins pour ceux qui en ont encore – afin de trouver une solution de remplacement pour leurs clients.

Et c’est loin d’être facile, d’autant que les transporteurs eux-mêmes n’en peuvent plus : comme les aéroports ne suivent pas la cadence, c’est un cercle vicieux qui s’installe. Par manque de personnel ou parfois grogne du personnel.

Dominique Gobert, éditorialiste

Un problème qui pénalise une profession déjà meurtrie et qui voyait, enfin, une embellie réjouissante.

Ce sujet a été abordé lors du dernier comité exécutif du groupe Marietton, la semaine dernière. Comex qui se tenait dans les locaux de cette « Maison du tourisme », laquelle héberge à Paris l’APST et les Entreprises du Voyage (EdV).

Comex un peu particulier d’ailleurs, l’ensemble de ses membres étant tous réunis avec, en tête d’affiche, un membre qui semble, au fur et à mesure, s’investir dans ce secteur de l’économie, le tourisme.

Comme quoi, tout le monde peut changer, le personnage dont je vais vous livrer le patronyme ayant, en d’autres temps, délaissé ce secteur d’activité.

Nicolas Sarkozy, car c’est bien lui, ami maintenant du président de Marietton Abitbol (vice-président de l’APST), avait en effet fait (euphonie, j’adore) le déplacement avenue Carnot. Et c’est vrai, l’homme a changé, il paraît vraiment avoir saisi le grand enjeu économique du marché. « Il ne faut pas croire, a-t-il annoncé en substance, qu’il y a un monde d’avant et un monde d’après. Nos concitoyens continueront à voyager, à vouloir découvrir le monde qui les entoure et rien ne changera profondément ».

« Il est certain, prédit sans grande surprise l’ancien président de la France, que nous allons subir une crise économique, c’est inéluctable ». Et, pragmatique à son habitude, Sarko de « conseiller » aux professionnels, de ne pas paniquer, mais « de prendre vite tout ce qui est à prendre ».

Au moins, ça a le mérite d’être clair !

Et comme tout se répand très vite dans l’immeuble de la rue Carnot à Paris, Jean-Pierre Mas, président des EdV qui tenait conseil à l’étage, a tenu à inviter Sarko à découvrir également les coulisses du syndicat. « Avec plaisir » a répondu ce dernier, et à bavarder durant une bonne demi-heure, avec le Conseil.

Tiens, pendant que j’y pense, il semble que du côté de l’APST, il manque un administrateur que les membres du Conseil devraient « coopter ».

Certes, ces administrateurs sont des bénévoles, mais si Sarko était admis, quel bon lobbyste ferait-il afin que la caisse de garantie puisse faire admettre auprès de Bercy la nécessité de mettre en place une « contribution » de quelques euros pour chaque passager achetant une prestation touristique.

Pourquoi pas ?

2 commentaires
  1. Bouscarle Gisele dit

    Merci mr verdier une petite piqûre de rappel de temps en temps !!!!

  2. VERDIE dit

    Bonjour cher Monsieur Gobert,
    Celui qui nommait les agents de voyages « héros » est Antoine Bretin Directeur de VERDIE HELLO spécialisé dans les voyages de jeunes: https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6950395174413852672/
    Je pense que la plupart des instances et médias professionnels ne se rendent pas compte de l’ampleur de la problématique de notre métier. Les compagnies aériennes ne respectent pas leurs obligations légales et nous signifient même par écrit qu’elle ne le feront pas car elle en sont incapables…On n’a même plus d’interlocuteurs avec qui parler…
    Imaginez des groupes de jeunes plantés dans les aéroports sans hébergements, sans solutions de rerouting à gérer. Imaginez les galères pour nos collaborateurs qui sont les boucs émissaires des parents excédés, qui leurs crient dessus à longueur de journée…Tout cela pendant que l’on nous parle de l »attractivité du métier dans de merveilleux articles issus du monde de Ouioui!
    Ensuite se pose la question économique pour les entreprises: qui va payer toutes les prestations terrestres perdues ainsi que les solutions d’acheminement et de rapatriement hyper coûteuses ? Le remboursement du billet d’avion ou de train et l’indemnité légale si on arrive à l’obtenir après le calvaire de longues démarches n’y suffiront pas. Ensuite, certainement on nous opposera que c’était de la faute des aéroports ou de je ne sais quelle cause externe, donc l’indemnité ne sera pas obtenue.
    Et si nous mêmes agents de voyages nous ne respections pas la loi ? en laissant les enfants à leur propre sort comme le font les transporteurs? Que se passerait-il? Après tout « A l’impossible, nul n’est tenu »….
    Mais nos collaborateurs eux, ont des valeurs, comme les héros auxquels très humblement, Antoine Bretin les a comparé et j’en suis très fier.
    Yves VERDIE
    Président GROUPE VERDIE VOYAGES

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