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L’édito de Dominique Gobert : augmenter les salaires, telle est la question… ou pas

Toujours agréable ce rendez-vous hebdomadaire du week-end. Le lecteur fidèle que vous êtes est plus serein, plus détendu, ce qui me permet également de lui faire part de mes dernières élucubrations.

Ainsi, sans surprise, Super Mario encourage ses camarades à se montrer fermes envers les groupes pétroliers qui traînent des pieds à remonter les traitements de leurs salariés. Pour une fois, c’est pas totalement (si je puis m’exprimer ainsi) incongru… Mais néanmoins pas forcément raffiné (pardon, ça m’a échappé). Et même si les salaires paraissent particulièrement « confortables » dans ces maisons, le profit dégagé par Total ou Esso (et les autres) permettrait sans trop grever les finances d’accorder une rallonge…

Pourtant, moi qui vis à la campagne, la pénurie – et le prix – du carburant commencent à m’indisposer très sérieusement.

Bien évidemment, Super Mario ne manque pas d’encourager également nos amis cheminots dans le même sillage. Des perturbations sociales sans la participation des membres du chemin de fer ne seraient même pas envisageables !

Dominique Gobert, éditorialiste

Moi, il y a un petit truc qui me choque et je vais vous l’exprimer. Cette réflexion, d’ailleurs, m’a été soufflée par un copain, voyagiste de son état, œuvrant dans un groupe particulièrement humain.

Et non, ce n’est pas la boîte du fermier Rial.

Or donc, me disait cet homme de bien qui se reconnaitra sûrement, nous jouons totalement le partenariat avec les agences de voyages. Ils sont donc référencés au plus haut niveau dans les réseaux, ce qui représente, comme le dit mon camarade, un petit paquet de pognon. En règle générale, 14 à 15% et cette fameuse contribution « marketing », soit environ 3 à 4% en sus.

Et de constater que les salaires en agence de voyages ne sont pas les plus élevés du marché, loin de là.

Aussi, me dit-il, comme tous nos confrères, nous tenons à motiver nos vendeurs. Ce qui est très difficile, mais possible : ces agents de voyages sont eux aussi confrontés aux soubresauts économiques. Vous pouvez leur promettre des bons cadeaux ou autres bons d’achats, ce qu’ils veulent, eux, c’est de l’argent. C’est tout simple.

Or, toujours selon mon ami, ces quelque 18% que nous versons à nos distributeurs, pourquoi une partie ne serait pas redistribuée aux salariés des agences ? Eux, ils ne grèvent pas souvent !

Il ne m’appartient pas ici d’y répondre, mais je trouve la question pertinente et le remercie de l’avoir posée…

Faudrait un influenceur, pardon, un « éditeur de contenu », suis-je taquin, pour influencer les chefs d’agence, n’est-il pas ?

Et puis un petit sourire, parce que c’est le week-end, figurez-vous que l’incroyable Greta Thunberg vient de déclarer que finalement l’énergie nucléaire, c’était quand même mieux que le charbon.

Bon, ben c’est pas tout ça, mais moi, il faut que j’y retourne, au charbon. Le prochain édito ne va pas s’écrire tout seul !

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