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L’édito de Dominique Gobert : au revoir à la Dame de fer

Une page de plus se tourne dans la vie de la profession. La caisse de garantie, plus communément nommée APST, va changer sa présidence, ainsi que l’ensemble de son conseil. Alix Philipon, présidente sortante, peut sortir justement, la tête haute !

Tout allait bien pour l’APST, jusqu’à ce fameux appel téléphonique du 23 septembre 2019 à 0h30, de la part de Nicolas Delors (le patron de Thomas Cook France à l’époque) à la présidente de l’association. Le ciel lui tombe sur la tête à l’annonce de la faillite de Thomas Cook, entraînant de fait une gigantesque tempête envers l’APST

La Dame de fer ne se laisse pas abattre, entourée de ses fidèles indéfectibles, dont Gérard La Rocca, son vice-président et mon pote Chapus. Ils vont se battre, eux qui gèrent leurs entreprises attentivement. Ils vont gérer la crise comme leur propre affaire, sans soutien majeur, sans aucune aide le la part des banques ou même un prêt de la part de l’Etat.

Affrontant sans relâche non seulement la colère des clients lésés de Thomas Cook, mais surtout, c’est le plus grave, une sourde et hypocrite opposition à l’intérieur même du conseil d’administration, le « bureau ».

Dominique Gobert, éditorialiste

Manœuvres en sous-main de la part de certains indélicats, organisation de fuites mal intentionnées, déclarations assassines de la part des propres membres du conseil, la Dame de fer résistera.

Le résultat, on le connaît : 4 ans après le début de la crise, l’APST est toujours vivante, a reconstitué ses fonds propres et peut envisager l’avenir avec sérénité.

Chapeau bas, Dame petitpatapon !

Et maintenant ? Bien évidemment, il est indispensable que l’Etat, après avoir apporté sa contribution en édictant le décret de réassurance, face le forcing auprès de Bruxelles, afin que la mesure soit enfin adoptée et validée. Il est vrai que la Commission européenne préfère s’adonner à pondre des règles concernant la taille des carottes plutôt que de s’occuper de véritables problèmes économiques.

Quant au nouveau conseil d’administration, est-ce vraiment une élection à haut risque ?

Laurent Abitbol (Marietton) se présente en tant qu’administrateur, pas pour la présidence dit-il, ayant accordé son soutien publiquement à Mumtaz Teker.

Ce dernier brigue également un poste d’administrateur. Il ferait un excellent président, c’est mon point de vue et je le partage. Il est neutre, homme de paix et remarquable conciliateur.

Je pense que, pour la bonne marche de la future APST, il serait préférable qu’un candidat transparent soit élu le 30 juin prochain.

Amen !

1 commentaire
  1. Olivier dit

    Chapeau pour cet article ! L’organe de presse du Kremlin n’aurait pas fait mieux pour ce service commandé avant les élections qui ont lieu cette semaine. Spassiba Monsieur Gobertsky!

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