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Le Yunnan, les Chinois, émois et moi

7 Régine Claverie, chef de comptoir chez Bearn Tourisme (Selectour) à Pau, a découvert la province chinoise du Yunnan dans le cadre de la Trans-asiatique d’Asia.

Je connaissais le Vietnam, la Thaïlande et Bali, mais pas la Chine. J’ai été enchantée de découvrir ce grand pays grâce à Asia, d’autant qu’il s’agissait de la province du Yunnan, une option moins classique (et moins brutale !) que si l’on débarque à Pékin ou Shanghai. Nous avons transité par Bangkok avec Thaï Airways (un vol impeccable) et atterri d’abord à Kunming, une ville moderne et à dimension humaine, où les gens ont l’air de bien vivre. Et le climat y est très agréable : on respire !

Pas le temps pourtant d’en voir davantage. Dès le lendemain, nous prenions un vol pour Dali. Le contraste est total entre la partie nouvelle de la ville, étendue et sans charme, et les vieux quartiers, reconstruits pour mieux répondre aux désirs des touristes chinois : j’avoue que j’ai été un peu décontenancée. On ne peut reprocher aux Chinois d’aspirer au confort, ce serait même égoïste. Mais nos clichés se heurtent de plein fouet à la façon dont le pays évolue. On rêverait de rénovations soignées, de boutiques moins banales… Nous serons confrontés à ce décalage tout au long du voyage : pour nous, le Yunnan est un bout du monde mais pour les Chinois, c’est un must touristique, et tout est fait pour satisfaire leurs envies.

Heureusement, dans les environs immédiats de Dali, nous avons visité un village, et là, nous avons senti l’atmosphère de la Chine d’avant : un marché animé, des gens sympa, la vie quotidienne… Ce jour-là, sur la route de Lijang, nous avons aussi improvisé un agréable déjeuner dans un petit restaurant. C’est l’un des points forts d’Asia que de proposer des instants rares, propices aux rencontres.

C’est la fête au village

Après une longue étape à travers de beaux paysages de montagnes et de cultures en terrasse, nous sommes arrivés à Lijang. C’est une grande ville mais son coeur historique, très romantique avec ses canaux, est superbe. Touristique bien sûr, mais le charme opère ! Nous sommes partis à la découverte des environs, en partie à vélo, ce qui a permis un regard plus intimiste, plus authentique. J’ai particulièrement apprécié la visite de la maison d’un explorateur, transformée en musée, où nous avons admiré de vieilles photos et pris conscience qu’au début du xxe siècle, un voyage dans cette région était une aventure ! Notre périple fut, lui, plus confortable : bus climatisé, hôtels de charme, guides anglophones et francophones.

La dernière étape était Zhongdian, après une longue journée de route ponctuée d’arrêts sympa (dans un village un jour de marché) ou incontournables, comme les gorges du Saut du Tigre. De nouveau, j’ai été désorientée par une ville moderne et pas vraiment belle, avant de tomber sous le charme de la région et de son peuple, aimable, spontané… J’ai adoré !

Je garderai longtemps le souvenir de la fête au village (en réalité sur la place de la vieille ville), où nous avons dansé avec les Chinois, dans une atmosphère de liesse. Et que dire de ce déjeuner chez l’habitant, où nous avons chanté pour nos hôtes, une manière de partager un instant quand la barrière de la langue ne permet pas d’autres échanges… Pour couronner le voyage, la visite du monastère de Songzhanlinsi (surnommé le Petit Potala), malgré sa rénovation un peu clinquante, fut un moment intense. A l’image de ce voyage riche en émotions.

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