Le tourisme lutte contre les pandémies

L’industrie du tourisme a l’opportunité de devenir l’ambassadeur de la lutte des entreprises privées contre les pandémies telles que le Sida, le paludisme et la tuberculose. C’est le constat effectué par la coalition mondiale des entreprises contre ces trois maladies (GBC). Cette association réunit 220 entreprises multinationales de tous secteurs, dont 75 européennes et met en commun leurs efforts pour lutter contre ces maladies. Disposant de bureaux à Paris notamment, la GBC vient d’éditer un guide de 40 pages en français exposant en détail les initiatives prises par plusieurs entreprises du tourisme. Accor par exemple organise des séances de formations auprès de ses employés dans le monde pour favoriser la prévention, et facilite, voire finance l’accès de ses employés aux traitements anti rétroviraux. Le groupe agit également en faveur de ses clients en ajoutant dans certains pays des préservatifs aux produits de toilette fournis dans les salles de bain, notamment afin de briser les tabous. Le groupe envisage d’étendre cette action à tous ses hôtels français. Gilles Pélisson, dg d’Accor et  partenaire de la GBC, s’est également déclaré favorable à l’idée d’inciter les hôtels disposant de chaînes pornographiques à distribuer uniquement les films montrant des relations sexuelles protégées. Le guide expose également l’action d’American Express qui distribue la carte de crédit RED. Cette carte permet à American Express de reverser 1% du montant des transactions au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Ce fonds, qui réunit des financement publics propose de nombreux partenariats aux entreprises privées afin d’abonder leurs investissements faits dans ce domaine. Les initiatives du groupe Kerzner International ou encore de Virgin sont également citées en exemple.