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Le Cediv « prêt à tout pour la relance »

La convention du réseau d'indépendants a rassemblé plus de 130 participants à Chypre. L'occasion d'évoquer quelques pistes pour recruter de nouveaux clients et les fidéliser.

«Le Cediv, c'est une grande famille » répète-t-on. Le réseau, qui a fêté ses 10 ans à Chypre du 14 au 18 juin sur le thème « Prêt à tout pour la relance », a su conserver une taille humaine. « On n'aurait pas pu organiser ce déjeuner en mer si nous avions été plus nombreux » expliquent les équipes d'Autrement Voyages. Ni voir les chapeaux voler, les accolades, ou les chorégraphies de Georges Colson, président du Snav, engagé dans un jeu d'équipe sur le thème des experts. « On s'amuse » ou « je reviendrais » justifient certains. Pour l'essentiel des 130 participants, cette ambiance conviviale permet de resserrer les liens. Mais aussi de travailler. « On discute plus facilement dans ce cadre-là exprime Olivier Wallaert, responsable grands comptes chez Rev Vacances. C'est aussi l'occasion de régler certains problèmes. » Un dossier sur une assurance couvrant une annulation de vols pour un client, ou des frais incompris, expliquent par exemple des agences. « En tant qu'indépendant, on est confronté aux mêmes problématiques. On peut en discuter, ça rassure. C'est aussi une sorte d'eductour qui permet de découvrir une nouvelle destination » ajoute Cédric Pinaud, de Perrier Voyages.

Adriana Minchella, présidente du Cediv, espère également que les ateliers de travail auront permis à ses adhérents d'identifier de nouvelles pistes pour faire face à la crise.

 

« LE PROBLÈME, C'EST LA TRÉSORERIE ET LES FLUX TENDUS »

 

Le réseau, en 2011, a enregistré une progression d'environ 4 % de son volume d'affaires, à 297 ME, (dont 37 % pour la billetterie et 6 % via la centrale de paiement d'AS Voyages) pour 199 points de ventes contre 227 l'an dernier. « Mais les chiffres, ce n'est pas l'essentiel. Le problème, c'est notre trésorerie et les flux tendus » rappelle Adriana Minchella. Avec des mois de mai et juin difficiles, et si les ventes de dernières minutes ne sont pas au rendez-vous, davantage d'adhérents du Cediv (9 l'an dernier), pourraient faire défaut. Seules solutions : investir, démarcher, et lancer de nouvelles opérations pour rebondir. Les participants, avec l'aide d'intervenants des DCF (dirigeants commerciaux de France) ont également évoqué plusieurs plans d'actions comme l'indentification de critères permettant de cibler les meilleurs clients, la mise en place des standards d'accueil, le recrutement de clients grâce à des expositions photos ou des matches de Rugby… Mais peu ont été convaincus. Manque d'effectifs, de trésorerie, problèmes de formation, outils inadaptés…Pour Adriana Minchella, une des solutions pourrait être de débarrasser les agences de certaines tâches administratives afin qu'elles puissent se concentrer sur leur métier, la production et la vente.

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