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La République dominicaine au-delà des plages

Si le balnéaire reste le fond de commerce de la destination, quelques voyagistes donnent le change avec des circuits mâtinés de culture.

La grande bataille de l’hiver peut commencer en République dominicaine. Depuis la faillite de Marsans, tous les poids lourds du balnéaire se sont mis en ordre de marche : Thomas Cook-Jet Tours, Vacances Transat-Look (qui veut s’imposer « comme le leader en clubs ») et Nouvelles Frontières-TUI, dont les équipes ont aussi construit la production d’un Marmara désireux de devenir numéro un sur la destination d’ici trois ans. Pour parvenir à leurs fins, les voyagistes ont renoué avec les prix cassés, affichant des tarifs d’appel à moins de 900 E la semaine en tout inclus en 5*. Ces offres suffiront-elles à faire revenir les touristes français, dont la fréquentation est en retrait depuis plusieurs mois ? Après une baisse de 10 % en 2009, leur nombre a encore reculé de – 7,5 % durant les dix premiers mois de 2010, pour un total de 261 813 visiteurs. « Le tremblement de terre qui a frappé Haïti, en janvier, a aussi déstabilisé la République dominicaine, commente Patrice Caradec, président de Transat France. Le volcan, en avril, a porté un deuxième coup à la destination, arrivée à maturité après des années de forte croissance. » L’hiver 2010-2011 se présente cependant sous de meilleurs auspices, malgré l’épidémie de choléra qui touche Haïti. Pour soutenir la reprise, certains voyagistes misent aussi sur des voyages différents, au-delà des plages de Punta Cana, avec la complicité de l’office du tourisme, qui promeut les villes coloniales, l’écotourisme ou des séjours rythmés autour du merengue ou de la bachata. L’idéal serait de convaincre les visiteurs d’entamer leur voyage par une semaine de découverte itinérante, et de terminer par une semaine de farniente en bord de mer. Les autorités, qui affirment avoir amélioré l’état des routes depuis cinq ans, veulent y croire.

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