L’IFTM-Top Resa peine à attirer les vendeurs

Avec 25 880 participants, la seconde édition parisienne de l’IFTM-Top Resa a tenu ses promesses. « Ce niveau de fréquentation aurait pu être remis en cause par l’absence de certains réseaux, comme Carlson, mais aussi par les risques de pandémie de grippe A/H1N1, mais ça n’a pas été le cas », explique Vincent Lhoste, le directeur du salon. Parmi les nouveautés marquantes de la 31e édition, le village des TO est une réussite. « Nous sommes revenus cette année, convaincus par le concept », indique Frédéric Savoyen, DG de Nosylis. Au vu de l’enthousiasme général, certains réticents, comme Marsans, pourraient bien franchir le pas lors de la prochaine édition. Le concept sera d’ailleurs développé en 2010 en collaboration avec le Ceto. Bien qu’innovante, l’idée n’a néanmoins pas fait revenir les vendeurs. « Je suis assez déçu du manque d’agents de voyages. Définitivement, c’est un salon d’acheteurs et non plus de vendeurs », souligne Jean Brajon, DG d’Héliades. Les formations prévues par le TO sont, d’ailleurs, loin d’avoir fait le plein. Fram n’a pas non plus fait salle comble, et a dû regrouper plusieurs séances. Plein Vent en a même annulé. Autre initiative majeure, le village dédié à la France a connu un succès en demi-teinte. Pour Francis Castan, le directeur du CDT de l’Aveyron, « Top Resa est bien trop mou pour notre marché et le MAP ne marche pas. Il faut peut-être unifier tout ça pour éviter de perdre du terrain sur la destination France ».

VERS UN ÉVÉNEMENT UNIQUE ?

Vincent Lhoste compte rapidement reprendre les discussions avec les organisateurs du MAP Pro pour la création d’un événement unique, le seul moyen, selon lui, d’une réelle ouverture sur l’international. « On ne peut pas continuer à bricoler », estime-t-il. À côté, les exposants de la première édition du WFTM sont globalement satisfaits. L’initiative sera renouvelée et agrandie l’an prochain, avec de nouvelles destinations comme l’Afrique du Sud, le Portugal, l’Espagne et l’Argentine.