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Karabane

L’île aux trésors

La Casamance, c’est d’abord un fleuve – majestueux – qui se ramifie en milliers de bolongs sinueux. Ces canaux, qui se faufilent dans la mangrove, enlacent des îles de poche et dessinent dans l’estuaire un fascinant labyrinthe liquide, sont le paradis des oiseaux et des pêcheurs. On s’y aventure en pirogue avec un guide émérite, sous peine de se perdre. Et si possible avec quelques notions d’ornithologie pour identifier tous les volatiles qui nichent dans les palétuviers : aigrettes graciles, hérons cendrés, cormorans, spatules au drôle de bec et aussi pélicans malins, attendant la marée basse pour se ravitailler de fretins piégés par la vase. Pour les habitants des villages alentour, ce sera aussi le moment de ramasser huîtres et coquillages, cuits ensuite au feu de bois. Sur l’île de Karabane, c’est un autre festin qui nous attend. Un énorme capitaine tout juste pêché du matin. On s’en régale avant d’entreprendre le tour de ce confetti ourlé de sable blanc où le temps semble s’être arrêté. Karabane a connu son heure de gloire : comptoir prospère, capitale de la Casamance jusqu’en 1904 puis actif port d’escale entre Dakar et Ziguinchor jusqu’au naufrage, en 2002, du Joola. Aujourd’hui, elle regarde passer les bateaux de loin, abrite à peine 300 habitants, un village de bric et de broc, quelques biquettes, un fort et une église en ruine. Pas de voiture, pas de route, pas électricité… L’île idéale pour robinsonner.

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