Italia peine à relever la tête
Dans un communiqué, la compagnie a annoncé avoir enregistré en 2004 une perte avant impôts et éléments exceptionnels de 462,42 M€, inférieure aux 515,5 M€ de pertes enregistrés en 2003.
Le groupe, encore contrôlé à 62,3% par l’Etat italien, a en revanche aggravé sa perte d’exploitation, qui s’est élevée à 402,45 millions d’euros, contre 384,15 millions d’euros en 2003. Le chiffre d’affaires de la compagnie a subi une baisse, s’établissant à 4,074 milliards d’euros en 2004, contre 4,32 milliards d’euros l’année précédente.
Alitalia rappelle que les résultats de l’année reflètent « les points critiques bien connus qui ont influencé la première partie de l’année », notamment l’opposition des agences de voyage au nouveau système de commissions adopté par la compagnie, et « le climat syndical fortement conflictuel ».
Seul signe encourageant, au quatrième trimestre 2004, Alitalia a enregistré une perte avant impôts et éléments exceptionnels de 104,3 millions d’euros, en sensible amélioration par rapport à la perte de 150,63 millions d’euros enregistrée sur le dernier trimestre 2003.