Hôtellerie : le groupe de luxe Maranatha résiste bien à la crise
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C’est un acteur français de l’hôtellerie de luxe qui reste plutôt méconnu. Et pourtant, le groupe Maranatha a su traverser les tempêtes – attentats, grèves, mauvaises conditions météo – qui ont balayé l’Hexagone en 2015 et 2016. Sur l’exercice clos au 30 septembre, son chiffre d’affaires atteint les 123 millions d’euros, soit une hausse de 23% par rapport à l’année précédente.
Baisse limitée sur Paris
Le groupe indépendant parvient à dégager un excédent brut d’exploitation de 10 millions d’euros, grâce notamment, dit-il dans un communiqué du 14 novembre, à un "parc rénové à 80%" et "une importante mobilisation pour réduire les dépenses".
Sur Paris, où l’hôtellerie a été très affectée par les attentats – l’Ile-de-France ayant perdu 1,8 millions de touristes sur les huit premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2015 -, Maranatha limite sa baisse à 12% du chiffre d’affaires.
Trois acquisitions en vue
Et dans le Sud, pénalisé par l’attentat du 14 juillet à Nice, le groupe indépendant affiche même une hausse de 6% du chiffre d’affaires. En montagne, le chiffre d’affaires croît de 5%.
Créée en 2000 par Olivier Carvin, un ex-expert comptable marseillais, Maranatha se revendique comme le 5ème groupe hôtelier français avec des actifs valorisés 675,8 millions d’euros constitués, à 68 % par des adresses trois étoiles et plus. Déjà propriétaire de 60 hôtels, "le groupe a encore collecté 80 millions d'euros, qui vont financer l'acquisition d'un ensemble de trois établissements de luxe, à Saint-Tropez et dans les stations haut de gamme de Courchevel et de Méribel", rapportaient Les Echos le 30 septembre.
Maranatha prévoit pour 2017 une augmentation du RevPar, le revenu par chambre construite, d’environ 5 % en moyenne sur tout le groupe.
