Holiday Autos reprend la route
Le courtier en location de voitures multiplie les opérations de stimulation, en attendant d’élargir son offre à de nouveaux produits.
Après le départ de son directeur général Philippe Jolly pour Kuoni, et face à l’offensive de son concurrent Auto Escape, Holiday Autos reprend la main. Désormais placé sous la houlette de Michel Maria (ancien directeur des ventes), le courtier en location de voitures (filiale de Lastminute) recentre sa stratégie sur les agences de voyages, qui assurent déjà 83 % de sa distribution. Une stratégie qui passe par de nouveaux référencements.
Revendu par Carlson Wagonlit Travel, Afat Voyages, Manor, E.Leclerc Voyages ou Havas Voyages, Holiday Autos est ainsi en négociation finale avec Wasteels et vient de pousser les portes d’un autre réseau majeur, dont le nom est encore tenu secret. Et il ne désespère pas de franchir un jour le seuil des agences Selectour. De quoi lui assurer une croissance confortable pour les prochains mois. En 2006, le chiffre d’affaires du courtier a progressé de 13 %.
Le système de commissionnement actuel est conservé et un nouveau programme de stimulation est mis en place, précise par ailleurs Michel Maria, qui entend faire de l’animation du marché son cheval de bataille. Depuis quelques jours, les vendeurs peuvent ainsi cumuler des points (à échanger contre des cadeaux) en fonction de leurs ventes, sur holiday-paradise.com. Différents voyages et soirées sont également annoncés pour les récompenser.
Le site professionnel en constante évolution
Parallèlement, Holiday Autos complète encore son offre. Outre les 87 destinations dans le monde proposées, il lance des locations courts séjours en France de 2 à 4 jours, à 92 E TTC. Une première étape avant de pousser plus loin ses ambitions. Le site professionnel, qui génère 62 % de l’activité (le reste transite par téléphone ou Amadeus), pourrait notamment évoluer vers un concept plus large. La création à la fin de l’année d’un portail dédié aux agences, avec la mise en ligne d’autres produits, notamment des hôtels, est en effet en cours de réflexion. A l’image de ce qui se fait en Allemagne ou en Grande-Bretagne, avec la marque Holiday & More.
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