Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Guerre au sommet chez Fram

Georges Colson, actuel président du Snav (notre photo), a été élu mardi 28 novembre à la présidence du conseil de surveillance de Fram. Un coup de théâtre dans la guerre fratricide qui l’oppose à sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet qui l’a remplacé à la


Ambiance ! On savait depuis plusieurs mois que les relations n’étaient pas au beau fixe au sein du management, familial, de Fram. Les hostilités sont officiellement déclarées et, sur la place publique, depuis l’élection de Georges Colson, cette semaine, à la présidence du conseil de surveillance du voyagiste, un poste laissé vacant par le décès de Philippe Polderman, fondateur du groupe, il y a à peine trois semaines, le 6 novembre dernier.

C’est à l’AFP que  Georges Colson a annoncé son élection, qui a eu lieu mardi 28 novembre, dans le cadre d’une réunion du conseil de surveillance, présidée par Marie-Hélène Vieuille, une autre de ses sœurs, par ailleurs vice-présidente depuis juin 2005 de cet organe non exécutif qui n’a, à priori, qu’un pouvoir consultatif et d’orientation. 

Marie-Christine Chaubet, qui a pris elle-même la présidence du directoire et donc la direction opérationnelle du groupe en juin 2005 en remplacement de Georges Colson et sur fond de fortes dissensions familiales concernant le management du groupe, n’est pas membre du Conseil de surveillance. Celui-ci est composé de 10 membres, représentants des actionnaires, dont Georges Colson qui détient 40,2% du capital du groupe (contre 46% pour Marie-Christine Chaubet et ses proches, 8,6% pour Air France et 5,2% pour des actionnaires privés). Georges Colson précise que cette réunion du Conseil de surveillance s’est tenue avec le quorum nécessaire. Le représentant d’Air France, présent, a voté pour lui.
Marie-Christine Chaubet n’a pas tardé à réagir qualifiant cette élection de coup d’état avec le soutien d’Air France. Elle rappelle dans un communiqué très vindicatif que ce sont 30 millions d’euros que l’entreprise a perdu sous la présidence de George Colson. Et elle qualifie cette situation de surréaliste et incohérente alors même qu’une Assemblée générale des actionnaires est convoquée pour le 7 décembre prochain. L’ordre du jour de cette Assemblée n’est pas précisé. Le communiqué poursuit sur le même ton Tandis que l’entreprise a déjà renoué avec les bénéfices et connaît depuis début octobre une explosion de ses ventes cette stratégie suicidaire porte gravement atteinte aux intérêts de Fram. (…)Cette démarche soudaine, dont il faut savoir déceler les objectifs poursuivis par ses instigateurs, a pour conséquence immédiate de bloquer les décisions et les investissements nécessaires de Fram. Les 4000 collaborateurs du groupe attendent que les actionnaires sachent confirmer l’équipe dirigeante dans ses fonctions avec le soutien d’une majorité durablement établie, condition nécessaire à la mise en oeuvre des projets qui ont été votés et dont les résultats sont plus que visibles.  Ambiance, donc… avec moults questions en suspens, dont la position d’Air France qui pourrait jouer les arbitres.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique