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Grève du 7 mars : des perturbations à prévoir dans l’aérien

Jeudi, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) française a demandé aux compagnies aériennes de renoncer mardi 7 et mercredi 8 mars à une partie de leurs vols à la suite d’un préavis de grève national.

Non, l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle ne sera pas totalement bloqué lors de la grève du 7 mars. En revanche, le transport aérien français sera sérieusement perturbé lors des grèves.

Hier, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) française a demandé aux compagnies aériennes de renoncer mardi 7 et mercredi 8 mars à une partie de leurs vols à la suite d’un préavis de grève national, relayé par plusieurs syndicats de contrôleurs aériens.

La DGAC a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols de 20% à Paris-Charles-de-Gaulle, et 30% à Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.

Malgré la mise en place d’un service minimum et la réduction préventive du trafic demandée, la DGAC prévoit « des perturbations et des retards », a-t-elle indiqué dans un communiqué. L’administration invite les passagers qui le peuvent « à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol ».

Les perturbations avaient déjà été importantes dans le ciel lors de la mobilisation du 16 février, alors que la DGAC avait demandé des annulations similaires aux compagnies. Des grèves inopinées des contrôleurs aériens avaient également perturbé les vols début février, sur fond de mobilisation contre la réforme des retraites, bien que leurs syndicats n’aient pas appelé à la grève.

« Des manifestations pas de blocage » le 7 mars

Contacté par notre confrère Déplacements Pros, un porte-parole de la CGT ADP a confirmé que l’Union Locale de Roissy, qui réunit toutes les entreprises travaillant sur la plateforme, appelle à se rassembler à l’aéroport à partir de 10h avant de poursuivre la manifestation à Paris, selon le nombre de participants. « Ce mouvement est avant tout un moyen pour nous de faire valoir la pénibilité du travail des salariés dans le secteur aéroportuaire, avec des horaires décalés et un travail souvent physique. Lors de la dernière journée de grève le 16 février, seul le trafic à l’aéroport d’Orly a été touché. Cette fois-ci il faut s’attendre à ce que cela soit aussi le cas sur la plateforme de Roissy . »

Laurent Dahyot, secrétaire général de la CGT Air France, également joint par Déplacement Pros, précise que l’UNSA a lui aussi rejoint le mouvement. « Nous sommes au moins deux syndicats à soutenir le mouvement et je pense que d’autres vont suivre, des discussions sont en cours ». En revanche, le syndicat n’appelle pas au blocage de l’aéroport, comme cela a pu être relayé dans certains médias. « Nous appelons à la manifestation c’est différent. Il n’y a pas d’action ‘coup de poing’ prévue. Après cela bloquera ou empêchera probablement l’entreprise de fonctionner normalement mais c’est aussi notre but. Il n’y a en revanche pas de volonté de notre part de bloquer quoi que ce soit. Si c’est le cas, ce sera par le nombre important de grévistes. »

Les perturbations avaient déjà été importantes dans le ciel lors de la mobilisation du 16 février, alors que la DGAC avait demandé des annulations similaires aux compagnies. Des grèves inopinées des contrôleurs aériens avaient également perturbé les vols début février, sur fond de mobilisation contre la réforme des retraites, bien que leurs syndicats n’aient pas appelé à la grève.

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