Grève des 4, 5 et 11 juin à la SNCF : les dernières infos
La CGT-Cheminots avait annoncé, mercredi 7 mai, le lancement d’un nouvel appel à la grève. L’Echo touristique fait le point sur les perturbations à venir.
De nouvelles perturbations sont-elles à prévoir sur le réseau SNCF ? Quoi qu’il en soit, il faudra bien anticiper un nouveau mouvement de grève. Dès le 7 mai 2025, alors que le mouvement précédent était encore en cours, la CGT-Cheminots avait appelé à la mobilisation.
La fédération syndicale avait appelé « l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges, à agir par la grève » le jeudi 5 juin. Insatisfaite, la CGT entendait « imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à [ses] exigences », et ainsi obtenir des victoires sur les augmentations de salaires et un accord sur la formation professionnelle.
En grève jusqu’à l’automne ?
Un mouvement est également annoncé le mercredi 4 juin du côté des conducteurs, en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. La grève du 11 juin concerne, quant à elle, les contrôleurs, pour les mêmes raisons. Le syndicat estime que le mouvement pourrait se prolonger « jusqu’à l’automne ».
Mais la CGT-Cheminots mène cette bataille bien seule : Sud Rail et le collectif ASCT, à l’origine des mouvements de mai, préfèreraient opter pour des actions moins prévisibles. Le mouvement précédent avait en effet pu être compensé par la sollicitation de cadres volontaires internes – une action dénoncée par les syndicats, qui les avaient qualifiés de « briseurs de grève ». Malgré un taux de grévistes de près de 40% chez les conducteurs de train et de 60% chez les contrôleurs, 90% des TGV avaient pu rouler.
Faire rouler les trains
Sud Rail avait ainsi expliqué être enclin à annoncer les mobilisations quatre jours en amont seulement. Jean-Pierre Farandou avait répondu à cette menace sur BFMTV en regrettant « l’épée de Damoclès permanente sur la tête des Français ». Le PDG de la SNCF avait ainsi appelé les syndicats « à la responsabilité » et s’était engagé à « faire le maximum pour faire rouler les trains ».
Ce mardi, la SNCF et Philippe Tabarot, ministre des transports, confirmaient de concert que les perturbations seraient moindres sur le réseau : « de légères perturbations sont possibles dans certaines régions ou sur certaines lignes », annonçait la SNCF, assurant néanmoins un trafic normal sur les TGV, Intercités, ainsi que sur les TER et les Transiliens. M. Tabarot indiquait sur Public Sénat que quelques désagréments pourraient être constatés sur les lignes B et D du RER.
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