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Gratuit, c’est fini !

« Après les attentats, le Sras et les crashs aériens, la nouvelle plaie du tourisme s’appelle la grippe aviaire. Une psychose une fois encore à la limite du ridicule tant les risques de transmission à l’homme sont (du moins pour le moment) faibles. Pas facile de résister à ce rouleau compresseur. Pourtant L’Echo a préféré mettre en une un sujet moins « vendeur », mais tout aussi essentiel pour les agences : la multiplication des serv

Après les attentats, le Sras et les crashs aériens, la nouvelle plaie du tourisme s’appelle la grippe aviaire. Une psychose une fois encore à la limite du ridicule tant les risques de transmission à l’homme sont (du moins pour le moment) faibles. Pas facile de résister à ce rouleau compresseur. Pourtant L’Echo a préféré mettre en une un sujet moins vendeur, mais tout aussi essentiel pour les agences : la multiplication des services payants chez Amadeus. Cette révolution, en marche depuis quelques mois, a longtemps été éclipsée par la brutale fin des commissions aériennes. Plus discret, le changement de modèle économique du GDS risque néanmoins d’être un nouveau choc pour les plus petits points de vente. De quoi s’agit-il exactement ? Jusqu’à présent, les distributeurs avaient à leur disposition un outil de réservation performant avec Amadeus, et généralement gratuit par le truchement des incentives que leur reversait le GDS pour chaque vente de billet d’avion. Mais peu à peu, avec la banalisation d’Internet, la billetterie échappe aux agences qui vont devoir s’orienter vers la vente de produits touristiques. Or, les nouvelles fonctionnalités développées par Amadeus pour distribuer ces prestations sont payantes. Moins d’incentives sur les billets d’avion et plus de services payants, l’équation est simple ! Et ce ne sont pas les changements récents au sein du capital du GDS (avec l’arrivée de fonds d’investissements) qui plaident en faveur d’un modèle tout gratuit !

En jouant par petites touches, Amadeus prépare habilement le terrain, sans faire de vagues ! Car ces nouveaux services payants apparaissent dérisoires pris séparément. Mais, en bout de course, ils pourraient alourdir la facture. Sur le fond, il n’est pas scandaleux qu’Amadeus fasse payer aux distributeurs des outils qui nécessitent un investissement important et qui leur apportent une réelle valeur ajoutée. Après tout, les fabricants de caisses enregistreuses n’ont jamais installé gratuitement leurs machines chez les commerçants ! Nombre d’agences risquent toutefois de ne pas comprendre pourquoi elles devront payer demain ce qui était jusqu’à présent gratuit…

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