Gestion des intempéries : Le voyage d’affaires veut avoir voix au chapitre
La NBTA Europe, première association mondiale du voyage d’affaires, a demandé à participer à la table ronde initiée par Nathalie Kosciusko-Morizet suite à la désorganisation des transports provoquée par la neige en décembre.
"Les entreprises sont généralement les seules à assumer, sur leurs fonds propres, les aléas du transport sans jamais réclamer la moindre indemnité aux opérateurs aériens, ferroviaires ou aéroportuaires", écrit Yann Le Goff, le représentant en France de la NBTA Europe, dans un courrier adressé à la ministre des Transports et de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. En vertu de ce constat, l’association, qui regroupe plus de 5 000 directeurs et acheteurs « voyages », compte bien se faire entendre et a ainsi demandé à être convié le 13 janvier à la réunion de travail sur la désorganisation des transports provoquée par les chutes de neige de décembre. Insistant sur la nécessité de faire de l’information une préoccupation essentielle en cas de crise, la NBTA souhaite, au cours de cette réunion, soutenir l’idée de « la mise en place d’une cellule de crise spécialement en charge de l’information des passagers en temps réel » et prône aussi « l’ouverture d’un dialogue constructif avec les responsables « voyages » des entreprises françaises qui assurent une grande partie des exportations du pays ».
