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Expérimentation de la biométrie à Roissy en 2004

Le Fast Track, un système de biométrie appliqué aux passagers volontaires, qui permettra un gain de temps important, sera expérimenté à partir de mi-2004 à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, a annoncé Jacques Lebrot, sous-préfet chargé de l’aéroport.

Prévue pour mai ou juin 2004, l’expérimentation associe l’Etat, Aéroports de Paris (ADP, établissement public gestionnaire des aéroports parisiens) et Air France, dont les passagers volontaires serviront de cobayes. Le système, qui existe déjà aux Etats-Unis, s’adressera à une clientèle d’affaires prenant souvent l’avion, et va se généraliser à toute la France si l’expérience est concluante, précise Jacques Lebrot.

 

Les passagers volontaires se verront attribuer une carte permanente, sur laquelle seront enregistrés leurs nom et prénom, date et lieu de naissance, nationalité, et leurs empreintes digitales. Dans l’aéroport, le passager passera par un double sas. Devant la première porte, il présentera sa carte dans un lecteur, qui vérifie que la carte soit bien enregistrée sur une base de données centrale. Si tout va bien, la porte s’ouvre, le passager entre seul, la porte se referme. Là, il est invité à poser son doigt sur un lecteur d’empreintes digitales, qui compare l’empreinte à celle enregistrée sur la carte et ouvre la seconde porte. Le temps de passage est estimé à 15 secondes, a encore expliqué Jacques Lebrot.

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