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Evaneos tente sa chance aux Etats-Unis

Les USA, Vente-privee et Voyage Privé y ont échoué. Evaneos veut pourtant essayer, en puisant dans sa levée de fonds de 18 millions d'euros.

Les Etats-Unis, il faut oser ! Pour une entreprise française, le défi est de taille. En 2010, Voyage Privé a ouvert un site aux Etats-Unis. Le spécialiste des ventes flash a ensuite rebroussé chemin, pour rester concentré sur l'Europe. Vente-privee.com a tenté sa chance avec un partenaire local de poids, American Express. Trois ans plus tard, soit en 2014, le groupe de Jacques-Antoine Granjon a jeté l'éponge, arguant qu'il lui aurait fallu "trop de temps, de ressources et d'investissements financiers" pour atteindre une croissance significative" aux States…

He has a dream !

Evaneos fait partie de ces entrepreneurs français qui croient toujours au rêve américain. "Cette année, nous allons nous attaquer aux Etats-Unis, explique Eric La Bonnardière, son cofondateur. Nous avons de petits concurrents sur place, mais nous pensons avoir une longueur d'avance en connaissance métier. Nous devons vite exécuter, si nous voulons nous imposer comme la première marketplace du voyage sur-mesure". Evaneos n'est déjà plus une entreprise totalement française, mais plutôt européenne, depuis quatre ans. "Plus d'un voyageur sur deux est étranger".

L'entreprise affiche 150 000 clients depuis sa création, soit en l'espace de huit ans. La place de marché a levé 18 millions d'euros en 2016, une somme très conséquente pour une société française de voyage. Ce montant financera l'international, mais aussi des solutions digitales. "Nous investissons dans a technologie, pour créer des logiciels à l'attention des réceptifs, en mode SaaS. Nous réféchissons aussi comment changer l'expérience dans la préparation des voyages, afin de nous démarquer des TO".

50 embauches en 2017

Evaneos agrège 1000 agences locales, habituées à servir des clients francophones, voire français, sur des destinations long-courriers. En pleine croissance, l'entreprise qui compte 120 salariés (à Paris et Barcelone), prévoit 50 recrutements cette année.

"Nous sélectionnons les vendeurs, et nous agissons par conséquent comme tiers de confiance vis-à-vis des voyageurs. Nous assumons nos responsabilités, d'autant que nous sommes en France, et nous avons l'argent (via un compte séquestre, NDLR). Nous avons très peu de litiges, moins que nombre de voyagistes". 

Eric La Bonnardière persiste et signe dans le B2C. Son business model ne prévoit pas une ouverture en B2B, aux agences de voyages.

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