Espagne : une touriste meurt après une attaque de requin au large des Canaries
Une touriste allemande est morte lundi soir après avoir été attaquée par un requin à environ 500 kilomètres de l’archipel espagnol des Canaries.
C’est une attaque rarissime qui a coûté la vie à une touriste allemande au large des Canaries. Une femme âgée de 30 ans a été mordue par un requin alors qu’elle faisait du catamaran lundi après-midi, à 278 milles au sud-ouest de l’île de Grande Canarie.
Le drame s’est produit dans l’océan Atlantique, au large des côtes africaines. La jeune femme, qui naviguait à bord du catamaran britannique « Dalliance Chichester », a perdu une jambe lorsqu’un requin s’en est pris à elle. Les secours espagnols ont été rapidement prévenus qu’il fallait « une évacuation médicale ». Et ont décidé d’envoyer un hélicoptère et un avion de l’armée espagnole pour venir en aide à l’équipage du catamaran.
Près de 70 attaques de requins dans le monde en 2023
La victime a embarqué à bord de l’hélicoptère en fin de journée et elle est décédée d’un arrêt cardiaque alors qu’elle était en cours d’évacuation vers l’hôpital de Las Palmas, la capitale de Grande Canarie. Selon le site spécialisé vesselfinder.com, le « Dalliance Chichester », un bateau de plaisance de 17 mètres, a quitté le port de Las Palmas samedi 14 septembre.
Selon une étude publiée en février par l’International Shark Attack File (Isaf), une banque de données de l’Université de Floride (Etats-Unis), les attaques de requin ont augmenté en 2023 à travers le monde avec 69 morsures « non provoquées » de requins dans le monde, contre 63 en 2022. Ces attaques, dont plus de la moitié (36) ont eu lieu aux Etats-Unis, ont fait 10 morts.
Une zone qui n’est pas connue pour sa dangerosité
Quatre décès ont été enregistrés en Australie, deux aux Etats-Unis et un aux Bahamas, en Egypte, au Mexique et en France (en Nouvelle-Calédonie). La zone où s’est produite l’attaque qui a coûté la vie à la touriste, en plein océan Atlantique, n’est pas connue pour sa dangerosité concernant les requins.
L’Isaf distingue dans son étude les attaques « non provoquées » de celles dites « provoquées », à savoir les morsures survenant après qu’un humain s’est approché intentionnellement d’un requin ou a nagé dans une zone où des appâts sont utilisés pour attirer les poissons.
Seules les attaques « non provoquées » ont été comptabilisées dans le bilan, après avoir été recensées via des articles de presse.