Ryanair va relancer sa liaison entre Beauvais et Amman (Jordanie)
Dès le 3 novembre prochain, Ryanair opèrera une liaison entre l’aéroport de Beauvais et celui d’Amman, en Jordanie, à raison de deux fois par semaine.
La saison hivernale approche et la Jordanie espère tirer son épingle du jeu. « Malheureusement, la situation au Moyen-Orient impacte notre image touristique », reconnaît Abed Al-Razzaq Arabiyat, le directeur général de Jordan Tourism Board, l’office du tourisme de Jordanie. Ainsi, sur le seul marché français – qui fait partie du Top 5 des marchés émetteurs de la destination – jusqu’à 60% de baisse de fréquentation sont attendus pour l’année 2024.
En 2023, près de 95 000 touristes hexagonaux avaient visité la Jordanie. « L’amalgame est fait rapidement dans l’esprit des clients, alors que les conflits ont lieu bien loin de la Jordanie », insiste Abed Al-Razzaq Arabiyat. Hormis des incidents aux postes frontières avec Israël, qui ne sont pas sur la carte des circuits touristiques, la Jordanie est, en effet, épargnée par les combats qui endeuillent la région. « Nous sommes la maison calme d’un voisinage très bruyant », synthétique l’office de tourisme.
« Une quinzaine d’hôtels en construction à Pétra »
Pour autant, les autorités touristiques locales sont optimistes. « Il y a de nombreux indicateurs qui montrent que le secteur croit en la résilience de la destination », estime Abed Al-Razzaq Arabiyat. Ryanair, par exemple, va relancer sa liaison entre Beauvais et Amman dès le 3 novembre, à raison de deux vols par semaine. « Une quinzaine d’hôtels sont également en construction à Pétra », tandis que le Westin d’Aqaba va bientôt ouvrir ses portes.
Le marché, lui aussi, croit toujours en la destination. La vingtaine de voyagistes qui la programme n’ont pas sorti la Jordanie de leur production. « Nous allons également renforcer nos efforts de communication », assure Abed Al-Razzaq Arabiyat. « Ca n’est pas la première fois que la Jordanie connaît une telle situation, et nous avons toujours su rebondir rapidement », conclut le patron de l’office de tourisme.