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Easyjet maintient ses bases et ses 1 800 emplois en France

La compagnie aérienne britannique a annoncé que ses 1 800 emplois en France seraient maintenus, grâce à des accords avec les organisations syndicales.

EasyJet, qui revendique la deuxième place des compagnies en France et dispose de bases dans sept aéroports parisiens et de région, a vu son activité sévèrement limitée par la crise sanitaire et les restrictions aux déplacements, comme l’ensemble du secteur.

« Nous avons signé avec les organisations syndicales représentatives des accords qui nous permettent de maintenir l’ensemble de nos bases sur la France », ainsi que « l’emploi de l’ensemble des 1 800 salariés, qui sont tous en contrat français », a précisé le directeur de la compagnie pour la France et les Pays-Bas, Bertrand Godinot.

Les syndicats « contents et satisfaits »

L’un des accords porte sur un dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD), « qui nous permettra notamment d’apporter une forme de flexibilité en fonction de la reprise, de la saisonnalité notamment ». Un accord de performance collective (APC) permet quant à lui d' »assurer une efficacité opérationnelle qui soit améliorée », avec des concessions en terme de flexibilité et de salaires de la part des pilotes. « Mais on a quand même maintenu les salaires des PNC ».

Laure Maurel, déléguée syndicale UNAC, majoritaire chez EasyJet, confirme la conclusion de ces accords, dont les syndicats sont « contents et satisfaits » selon elle. « On est contents parce que ça nous permet de sauver les emplois, sous certaines conditions bien sûr », a renchéri Arnaud Wiplier, délégué syndical du SNPL, qui représente les pilotes : ces derniers « travailleront moins et gagneront moins ». Les concessions principales des pilotes sont le gel des salaires pendant deux ans, la suppression des bonus pendant deux ou trois ans selon la situation en avril prochain, une baisse du temps de travail associée à une baisse de salaire de 8%.

La maison mère d’EasyJet a annoncé il y a un mois n’avoir tourné qu’à 14% de ses capacités lors du premier semestre de son exercice décalé 2020-2021, et dit s’attendre à une perte de 690 à 730 millions de livres (800 à 850 millions d’euros) sur la période.

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