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Double séisme

Le tourisme se serait bien passé de ce énième coup dur. Si le tremblement de terre qui a secoué l’Asie le 28 mars est sans aucune mesure avec celui du 26 décembre, nul doute qu’il va de nouveau refroidir les ardeurs des voyageurs, qui hésitaient déjà à reprendre le chemin du Sri Lanka ou de la Thaïlande. Les offices de tourisme, qui ont engloutis des millions ces dernières semaines pour relancer le continent, n’ont plus qu’à recommencer.

Le tourisme se serait bien passé de ce énième coup dur. Si le tremblement de terre qui a secoué l’Asie le 28 mars est sans aucune mesure avec celui du 26 décembre, nul doute qu’il va de nouveau refroidir les ardeurs des voyageurs, qui hésitaient déjà à reprendre le chemin du Sri Lanka ou de la Thaïlande. Les offices de tourisme, qui ont engloutis des millions ces dernières semaines pour relancer le continent, n’ont plus qu’à recommencer. Rageant ! Les agences ont plus que jamais l’impérieuse nécessité de rassurer leurs clients, tâche ardue alors même que les experts prédisent d’autres secousses… A elles de rappeler que nul continent n’est à l’abri, que demain, San Francisco ou Istanbul peuvent à leur tour être ébranlées…

Pour les agences, ce tremblement de terre tombe d’autant plus mal qu’elles doivent faire face cette semaine à un autre séisme : la fin des commissions. N’ayons pas peur des mots, le moment est historique ! Et il risque d’entraîner quelques sérieux dysfonctionnements dans les prochaines semaines. Car pour une agence prête à encaisser le choc, combien se retrouvent au pied du mur ? Il suffisait d’interroger les vendeurs au dernier Championnat de l‘Echo la semaine dernière, pour s’en convaincre. Manque de sensibilité au problème, absence d’informations sur le niveau des frais pratiqués dans leur propre réseau, sur les outils technologiques à leur disposition, sur la manière de communiquer auprès des clients… les agents de voyages négocient ce changement la peur au ventre, souvent dans le brouillard. Et ce malgré les délais négociés par le Snav auprès d’Air France, les initiatives prises par les réseaux, et les innombrables articles sur le sujet publiés par l’Echo.

La faute à une trop faible implication professionnelle, une formation insuffisante, mais aussi à des patrons qui n’ont pas suffisamment relayé l’information. Du coup, le nouveau modèle de rémunération risque de rimer avec pagaille et angoisse. Pourtant, et notre enquête en page 18 le rappelle, la fin des commissions n’est pas nécessairement une mise à mort des agences, mais peut aussi s’apparenter à un nouveau départ. Les exemples à l’étranger sont autant de raisons de ne pas sombrer dans un pessimisme excessif…

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