Dossier de l’été : les parcs d’attractions condamnés à innover
Les parcs de loisirs attirent des millions de visiteurs chaque année. Un succès qui passe par des investissements lourds, pour renouveler les attractions et inciter les visiteurs à dépenser plus.
Le parc Astérix semble avoir retrouvé de la potion magique. Le site gaulois est de nouveau numéro deux en France avec 1 722 000 visiteurs en 2012, soit 8% de plus qu’en 2011. Il se positionne derrière l’indétrônable Disneyland Paris (16 millions de visiteurs) et talonne le Futuroscope (1 698 000 visiteurs).
Les niveaux de fréquentation restent particulièrement élevés, malgré un contexte économique difficile et une météo parfois capricieuse. Afin d'y parvenir, Mickey et ses confrères mènent une politique d’investissement soutenue. Car pour attirer les familles, et les faire revenir, il faut renouveler ses attractions.
Mais aujourd’hui, qui dit "investissements", ne dit pas forcément "manèges". Les hébergements se développent aux abords de parcs qui se transforment peu à peu en mini resorts, allongeant ainsi la durée de visite à deux jours.
Une mutation qui s’adapte à l'évolution des clientèles. Selon une étude Protourisme, seulement 62% des Français décideraient de partir en vacances (contre 70% en 2012), des chiffres historiquement bas.Une aubaine pour les parcs qui proposent divertissement et dépaysement à des prix parfois élevés, mais toujours plus abordables qu’un séjour à l’étranger.
