Djerba cache bien ses richesses

J’avais déjà effectué il y a quelques années un séjour à Djerba, où j’avais apprécié les belles plages et le soleil. J’ai donc accepté avec plaisir d’assister à la convention que Royal Tours organisait sur l’île tunisienne fin janvier. Une piqûre de rappel en somme. Le voyage assuré par Tunisair n’a duré que 2 h 30, de Paris. J’ai été agréablement surprise par le service à bord de cette compagnie avec qui je n’avais jamais volée.

Royal Tours avait fait les choses en grand, et nous avons été accueillis à l’hôtel Azurea (4b) par des musiciens, des chameaux, des chevaux et des danseurs en costumes traditionnels. Le temps de prendre possession de nos chambres et de nous relaxer, et nous avons achevé la journée par un repas animé avec orchestre local et danseuse orientale.

La première matinée fut studieuse, consacrée à la présentation de la brochure estivale de Royal Tours et de ses nouveautés. Nous avons donc démarré la découverte de Djerba qu’après le déjeuner, avec un grand tour de l’île, à commencer par la chaussée romaine, longue de 7 km. Elle relie l’île au continent depuis l’époque phénicienne.

Direction ensuite le musée du Patrimoine de Guellala, qui fait revivre les scènes de la vie quotidienne des Djerbiens et ses vieux métiers aux travers d’une multitude d’objets et de mannequins. C’est un lieu où je ne serais pas allée de moi-même mais qui vaut vraiment le détour pour la richesse de ses collections. La balade s’est terminée par des emplettes à Oumt Souk, la capitale de Djerba. Le soir, nous avons été accueillis à l’hôtel Karthago 4b pour le dîner. J’ai été séduite par le charme de cet établissement constitué de menzels – habitations caractéristiques de la région – dispersés dans un beau jardin avec palmiers, qui abritent des chambres à la décoration typique et sans fioritures. Une fois le repas terminé, la discothèque devint le repère des noctambules… la nuit fut courte pour certains.

Petit désert de sable orangé

Les lève-tôt ont pu partir en excursion le lendemain vers l’intérieur des terres, au sud du pays. L’occasion de découvrir une facette différente, plus authentique et moins touristique de la Tunisie, avec des paysages très variés. Nous avons d’abord traversé un petit désert de sable orangé venu du Sahara, qui a laissé place à un environnement tout aussi désertique, mais montagneux.

A Tataouine, capitale de la région, nous avons dégusté la spécialité locale : de succulentes cornes de gazelle. Il n’y a toutefois pas grand-chose d’autre à y faire. Heureusement, nous avons poussé jusqu’au village médiéval berbère de Chenini qui constitue le clou de cette balade. Accrochées à flanc de montagne, des maisons troglodytiques et des constructions de pierre ocre surplombent une étendue rocailleuse. Certaines sont encore habitées, d’autres proches de la ruine. Sous un beau soleil nous avons arpenté les ruelles qui serpentent entre les sept niveaux d’habitation du village. Le chemin du retour fut l’occasion de faire une halte à Médenine pour visiter son qsar, un grenier fortifié, et faire un tour du marché.

La dernière soirée se déroula au Radisson SAS Resort & Thalasso, un hôtel que j’avais visité il y a longtemps et dont je gardais un mauvais souvenir. Il a été depuis entièrement rénové dans un style à la fois moderne et oriental. Sa montée en gamme, en 5b, correspond bien à ce que désire de plus en plus la clientèle de Djerba, à savoir les plages et la thalassothérapie

a J’ai été agréablement surprise par la visite du musée du Patrimoine de Guellala.

a J’ai eu un coup de coeur pour l’hôtel Radisson, superbement rénové.

Z J’ai été déçue par l’environnement autour des hôtels, avec des terrains vagues mal entretenus et des gravats partout.

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