Cyclone à la Réunion : les TO sur le pont
Le cyclone tropical Dumile a mobilisé les TO dès les premières heures de 2013. Alors que l’alerte rouge a été levée hier soir, ils s’occupent maintenant d’assurer les départs et retours de leurs clients.
Des dizaines de milliers de foyers réunionnais étaient encore privés hier soir d’électricité après le passage dans l’après-midi du cyclone tropical Dumile, à 90 km de la côté ouest de l’île.
C’est à 20 heures locales (17 heures à Paris) que la Préfecture a finalement levé l'alerte rouge en vigueur depuis le matin. Les deux aéroports fermés depuis mercredi soir ont, dans le même temps, été rouverts. " Les vols internationaux seront à nouveau assurés dans la soirée ", nous confirmait hier Didier Sylvestre, directeur commercial d’Exotismes, un des premiers spécialistes de la destination.
En cette période de vacances scolaires qui correspond à la très haute saison, les TO avaient de nombreux clients sur place ainsi qu’à l’île Maurice, essentiellement des familles. "Selon nos procédures habituelles, nous nous sommes constitués en cellule de crise dès mercredi", explique Didier Sylvestre avec, pour priorité, de localiser et sécuriser les clients avant l’arrivée de Dumile.
Retour à la normale dans les 48 heures
"Tous ceux qui étaient en excursion ou en autotour dans les Hauts ont été ramenés ou priés de redescendre vers Saint-Gilles et à proximité de l’aéroport par notre réceptif", détaille le directeur commercial d’Exotismes. "A aucun moment, nous n’avons perdu le contact. Téléphones et mail fonctionnaient, nous avons été en lien permanent avec nos équipes sur place".
Exotismes comme Fram ont pris en charge les nuits supplémentaires pour leurs clients à la Réunion et à l’Ile Maurice (pour ceux qui effectuaient un combiné). Même traitement pour ceux en partance de métropole et déjà à l’aéroport. "Nous n'avions pas de départs ces jours-ci pour la Réunion", précise la direction de la communication chez Fram. "Seules 9 personnes qui devaient quitter l'île aujourd'hui (le 3 janvier NDLR) sont rebookées pour un départ le 5".
"Nous réglerons au mieux et au cas par cas toutes les demandes", assure de son côté Didier Sylvestre qui estime qu'il faudra 48 heures "pour que tout rentre dans l’ordre".
