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Covid-19 : ce que pensent les pros du voyage… et les voyageurs [partie 1]

1 240 professionnels du voyage et voyageurs ont répondu à notre sondage sur la crise, la reprise, l’image des agences de voyages traditionnelles ou en ligne, l’ordonnance sur les avoirs… Une grande enquête inédite, avec des regards croisés sur un secteur sinistré par la pandémie de Covid-19. Nous publions les principales conclusions issues des réponses à notre quarantaine de questions.

PARTIE 1 : Ce que pensent les pros du voyage

L’image des agences de voyages sort-elle grandie ou écornée de la pandémie ? Comment les pros du voyage ont-ils vécu la crise ? L’ordonnance du 25 mars 2020 a-t-elle eu, aussi, des effets pervers ? Quid du pass sanitaire, de la vaccination, des perspectives de reprise ? Du 26 avril au 7 mai 2021, 794 professionnels ont répondu aux 22 questions de notre sondage en ligne. Grâce à leurs réponses et commentaires, dont nous les remercions, nous avons pu dresser un état des lieux de la profession.

Qui sont celles et ceux qui ont répondu ?

Une majorité est issue de la distribution (59,2 %), salariés d’agences de voyages physiques ou en ligne. Les producteurs (tour-opérateurs, autocaristes, groupistes) représentent 21,2 % du panel. Les 20 % restant se répartissent entre diverses activités : agences réceptives (4 %), transporteurs, agences événementielles, hébergeurs… Sans surprise, au moment du sondage, une large majorité des répondants sont au chômage partiel (74,7 %). Pour rappel, les agences de voyages physiques, considérées comme commerces non essentiels, ont dû fermer leurs portes lors des différents confinements, et sont autorisées à rouvrir depuis le mercredi 19 mai. Néanmoins, les équipes sont restées joignables par téléphone ou mail. Plus de 52 % déclarent travailler au ralenti, à moins de 20 % du temps normal. Mais un quart des sondés (201 personnes) déclare ne pas être au chômage partiel, sans doute les responsables d’entreprise.

Stop and Go permanent

Plus d’un an après le début du premier confinement de mars 2020, les professionnels analysent les plus grandes difficultés traversées. Des tendances lourdes se font jour. À 88,4 %, ils avouent vivre mal le manque de visibilité, mois après mois, et 72,5 % souffrent de la durée de la crise. Les « stop and go » permanents les ont usés, entre les ouvertures et fermetures des frontières, les confinements et restrictions de déplacements, les obligations de tests PCR et de quarantaines. Les traditionnelles annonces gouvernementales du jeudi ont rythmé leur actualité pendant près de 15 mois.

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